Salon de l’Agriculture : Pour le socialiste Olivier Faure, un plan écophyto moins contraignant est une « mauvaise idée »

Face à la volonté affichée du gouvernement d'assouplir les normes dans un prochain plan Ecophyto, Olivier Faure insiste sur l'importance de la santé des Français et des agriculteurs
Hugo Ruaud

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, en visite lundi au Salon de l’Agriculture, a fait part de son opposition à un nouveau plan « écophyto » qui réduirait les contraintes concernant l’utilisation de pesticides. « C’est une mauvaise idée », a assuré le député socialiste, convaincu qu’il faut protéger « la santé des Français, à commencer par celle des agriculteurs. Laisser penser qu’il faut réduire les contraintes sur le plan écophyto c’est une mauvaise idée ». « La bonne idée c’est d’accompagner le monde agricole et de faire en sorte qu’ils aient la possibilité de vivre de leur travail dans des conditions où leur santé n’est pas mise en danger », poursuit l’élu.

« Des mesures urgentes, concrètes »

Sur le plan des revenus agricoles, Olivier Faure salue à demi-mot les réponses apportées ce week-end par Emmanuel Macron, qui a notamment évoqué l’instauration d’un prix plancher. « Le président de la République a renvoyé cette discussion à l’échelle européenne, ce qui est très bien, mais on sait que ça prendra beaucoup de temps ». « Pour l’instant, on a beaucoup de mal à comprendre ce que le président de la République met derrière (les prix plancher). L’idée pour nous c’est de garantir des revenus, et pas de vente à perte. Ce principe-là, nous le soutenons corps et âme ». En attendant des éclaircissements de la part de l’exécutif, Olivier Faure souhaite « des mesures urgentes, concrètes ».

 

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

Salon de l’Agriculture : Pour le socialiste Olivier Faure, un plan écophyto moins contraignant est une « mauvaise idée »
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le