Santé : Jean Castex veut « un retour du rôle des maires dans la gouvernance et le pilotage du système »

Santé : Jean Castex veut « un retour du rôle des maires dans la gouvernance et le pilotage du système »

Le premier ministre vise « une amélioration de l’organisation et de l’efficience du système » de santé. Jean Castex espère que les négociations du Ségur de la Santé « puissent aboutir sur un accord majoritaire ».
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Ce sont les premières questions d’actualité au gouvernement au Sénat pour le nouveau premier ministre, Jean Castex, après celle de l’Assemblée, ce mercredi matin. Interrogé sur le Ségur de la Santé, le locataire de Matignon a exprimé sa volonté d’arriver au bout des négociations.

Celui qui n’a pas hésité à rappeler devant le Sénat être un « élu issu des territoires », terme qu’il répète depuis son entrée en fonction, a annoncé vouloir redonner une place plus importante aux maires dans le système. « Nous réfléchissons, dans le cadre de ces concertations et négociations, à une amélioration de l’organisation et de l’efficience du système, qui en a besoin. Et cela passe par un accroissement, j’allais dire un retour, du rôle des élus, et notamment des maires, dans la gouvernance et le pilotage du système de santé et du système hospitalier » a-t-il expliqué, sous les applaudissements des sénateurs, visiblement satisfaits de ce point.

« J’espère que cet accord est à portée de main »

Rappelant qu’« une négociation a été conduite avec les partenaires sociaux du secteur, notamment sur les volets salariaux et indemnitaires », il a assuré que « le gouvernement souhaite (…) que ces négociations puissent aboutir sur un accord majoritaire ». « Le pays en a besoin, la santé en a besoin. Et j’espère que cet accord est à portée de main » a ajouté Jean Castex.

Il a rappelé avoir voulu ce matin que « l’effort déjà très significatif, engagé par l’Etat et la Nation, soit augmenté » car il a « souhaité introduire dans la négociation un deuxième sujet qui me paraissait insuffisamment couvert, qui est celui de l’emploi dans les établissements de santé », qui « manquent d’emplois ». « Mieux payer ces professionnels est une question de reconnaissance et de rattrapage » ajoute-t-il. Le premier ministre a annoncé ce matin mette 1,1 milliard d’euros de plus sur la table, soit un total de 7,5 milliards d’euros.

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