Hôpitaux, déserts médicaux, prévention, remboursements des prothèses dentaires, auditives et de l'optique: les principaux remèdes présentés...
Santé: les remèdes prescrits par Fillon, Macron et Hamon
Hôpitaux, déserts médicaux, prévention, remboursements des prothèses dentaires, auditives et de l'optique: les principaux remèdes présentés...
Par Aurélie CARABIN, Estelle EMONET
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Hôpitaux, déserts médicaux, prévention, remboursements des prothèses dentaires, auditives et de l'optique: les principaux remèdes présentés mardi par trois postulants à l'Elysée, François Fillon, Benoît Hamon et Emmanuel Macron.
Hôpitaux
"Très cher", "surchargé"...: l'hôpital va mal. Un constat partagé par les trois candidats, qui divergent toutefois sur les traitements à lui administrer.
Le candidat à la présidentielle française François Fillon à Paris, le 21 février 2017
AFP
François Fillon (LR) a réitéré sa volonté de supprimer des postes de fonctionnaires, principalement dans les fonctions administratives mais pas chez les soignants.
Le candidat de la droite, qui promet 20 milliards d'euros d'économies sur cinq ans, veut aussi augmenter le temps de travail dans les hôpitaux tout en améliorant les "perspectives de carrière et de salaires".
Pour Benoît Hamon (PS) et Emmanuel Macron (En marche!), il faut revoir le financement de l'hôpital qui repose sur la tarification à l'activité (T2A).
Le candidat à la présidentielle française Emmanuel Macron à Londres, le 21 février 2017
AFP
Le candidat d'En marche! suggère que ce mode de financement soit "plafonné à 50%", tandis que le socialiste évoque l'introduction "d'un financement forfaitaire".
M. Macron promet en outre un "plan d'investissement dans l'hôpital et l'innovation médicale" de 5 milliards d'euros sur cinq ans.
Déserts médicaux
"Tout le monde est d'accord pour lutter contre les déserts médicaux", mais "la solution miracle" reste à trouver comme le rappelle M. Hamon.
Tous disent rejeter les mesures coercitives préférant les incitations notamment financières, qui existent déjà. Ils s'accordent également sur la nécessité de développer les maisons de santé pluridisciplinaires.
M. Fillon et Macron misent aussi sur le développement de la télémédecine.
Santé : les principales propositions des candidats Hamon, Macron et Fillon
AFP
Côté étudiants, le candidat des Républicains souhaite régionaliser le numerus clausus (nombre d'étudiants autorisés à accéder à la deuxième année de médecine), quand M. Macron défend la mise en place d'un service sanitaire de trois mois avec le déploiement de 40.000 étudiants dans les entreprises et écoles pour développer la prévention.
S'inspirant "des bonnes pratiques" en vigueur chez les kinés et les pharmaciens, M. Hamon plaide lui pour le non conventionnement des médecins s'installant dans les zones surdotées. Avec le risque pour les patients de ne plus être remboursés par la Sécurité sociale.
Prévention
Dans la bouche de tous les candidats, "la prévention" serait la solution pour améliorer la santé de Français... et donc réaliser des économies.
Le candidat socialiste à la présidentielle française Benoît Hamon à Paris, le 21 février 2017
AFP
Benoît Hamon préconise notamment le "remboursement par la Sécurité sociale d'une activité physique aménagée ou adaptée pour tout malade chronique dès lors qu'un médecin la prescrit".
François Fillon prévoit lui d'instaurer "une consultation de prévention longue et gratuite tous les deux ans, pour tous les Français".
M. Macron dit aussi "miser sur la prévention, pour maintenir un Ondam (l'Objectif national des dépenses d'Assurance maladie, ndlr), qui sert à freiner l'augmentation naturelle des dépenses de santé, à 2,3% sur le quinquennat, synonyme "15 milliards d'euros d'économies".
Prothèses dentaires, auditives et lunettes
Mal remboursés par l'Assurance maladie, ces soins coûteux ont focalisé l'attention des prétendants à l'Elysée.
MM. Macron et Fillon promettent un "reste à charge zéro" d'ici 2022. Si le candidat de la droite assure que "la hausse des cotisations sera maîtrisée" en "contrôlant le coût des prestations", M. Macron exclut lui toute augmentation des tarifs des mutuelles.
Le candidat d'En marche! mise notamment pour les soins dentaires sur une meilleure rémunération des soins de prévention pour les professionnels et une "baisse des coût" grâce à une "plus grande transparence".
Pour y parvenir, il veut également instaurer des "contrats type" de complémentaire afin d'encourager la concurrence.
M. Fillon prévoit quant à lui la mise en place d'une Agence de garantie de la couverture solidaire des dépenses de santé, qui veillera notamment à ce que les cotisations "n'augmentent pas abusivement".
Il vise aussi une prise en charge "à 100%" des lunettes pour enfants "dès 2017" par l'Assurance maladie.
Pour les retraités "les plus modestes", l'ancien Premier ministre a dit également son intention d'augmenter les "aides à l'acquisition d'une complémentaire santé".
Pour sa part, M. Hamon veut "augmenter la part de remboursement de la Sécurité sociale" pour ces soins coûteux et élargir à terme l'ensemble des aides publiques à la complémentaire santé, notamment fiscales, aux fonctionnaires, retraités et étudiants, quitte à envisager "une contribution supplémentaire (...) de la dépense publique".
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.
Alors que Sébastien Lecornu est entré hier à Matignon, une enquête Toluna-Harris Interactive révèle que seul un tiers des Français lui accordent leur confiance en tant que nouveau Premier ministre.