Le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin a indiqué mardi qu'il soutenait Benoît Hamon, candidat PS à l'élection présidentielle, tout en appelant l'élu socialiste à défendre le bilan du quinquennat afin de rassembler la gauche.
"Il y a un candidat qui a été désigné légitimement, c'est évidemment le candidat qui est le mien", a déclaré M. Sapin au micro de France Inter. Mais "il ne peut rassembler que s'il a la fierté de ce qui a été fait pendant cinq ans" et "il perdra sinon", a-t-il prévenu.
Selon le ministre de l'Economie, "si Benoît Hamon n'est pas fier (...) de ce qui a été fait, il y aura une difficulté qui mènera à l'échec".
"La seule question qui compte" est de savoir "quelles sont les conditions pour que sa candidature soit une candidature de rassemblement, dynamique et susceptible d'emporter au premier tour suffisamment d'électeurs de gauche et peut-être même d'ailleurs pour être présent au deuxième tour ?", a-t-il insisté.
Le ministre, qui sera en visite "en Afrique du Sud pour promouvoir des entreprises françaises" lors de l'investiture de Benoît Hamon dimanche à Paris, a dit attendre du candidat "qu'il ait les gestes, en toute sincérité, qui permettront le rassemblement et la dynamique à gauche".
Benoît Hamon après sa victoire au second tour de la primaire PS le 29 janvier 2017 à Paris
AFP/Archives
"De l'imagination sociale il en a, mais il faut aussi avoir le sens des réalités pour faire que cette imagination devienne une réalité", a estimé le locataire de Bercy au sujet du vainqueur de la primaire socialiste, qui propose un revenu universel d'existence.
Dans une critique visant Emmanuel Macron, sans le nommer, Michel Sapin a rappelé qu'"un engagement politique n'est pas une aventure personnelle" mais que "c'est quelque chose qui s'inscrit dans une histoire, dans un mouvement".
"On ne s'en sort pas tout seul", et ce, "même si le charisme compte", a-t-il prévenu, à propos de la candidature à la présidentielle de l'ex-ministre de l'Economie, à la tête du mouvement En Marche!.
"La dynamique de gauche ne peut pas se créer en venant de nulle part et en allant nulle part", a-t-il dit.
Invité de notre matinale, Benjamin Haddad est revenu sur la situation des ressortissants français arrêtés par Israël sur le bateau « Madleen. » Le ministre délégué chargé de l’Europe a salué les efforts des diplomates français et fustigé une « instrumentalisation » de LFI.
Ce mardi, lors de l’examen de la proposition de loi du Sénat visant à réformer l’organisation du sport professionnel », les sénateurs ont voté contre l’avis du gouvernement l’encadrement de la rémunération des dirigeants du football français, Vincent Labrune. Il s’agit d’une des recommandations du rapport de la mission d’information : intitulée : « Football-business : stop ou encore ».
Ce mardi, lors de l’examen de la proposition de loi du Sénat visant à réformer l’organisation du sport professionnel », les sénateurs ont voté un amendement du gouvernement qui oblige les clubs, notamment de football, à libérer leurs joueurs pour participer aux Jeux Olympiques.
À l’occasion d’un meeting dans le Loiret, Marine Le Pen a violemment fustigé l’Union européenne et les politiques menées par Bruxelles. Entourée pour l’occasion des principaux chefs de file nationalistes européens, la fille de Jean-Marie Le Pen a cultivé sa stature internationale, une manière pour elle de réaffirmer la légitimité de sa candidature pour 2027, malgré sa peine d’inéligibilité.