Sarkozy « n’est pas le père spirituel d’Emmanuel Macron »
Nicolas Sarkozy "n'est pas le père spirituel d'Emmanuel Macron" et de sa politique à "l'ADN socialiste", a assuré jeudi la porte...

Sarkozy « n’est pas le père spirituel d’Emmanuel Macron »

Nicolas Sarkozy "n'est pas le père spirituel d'Emmanuel Macron" et de sa politique à "l'ADN socialiste", a assuré jeudi la porte...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nicolas Sarkozy "n'est pas le père spirituel d'Emmanuel Macron" et de sa politique à "l'ADN socialiste", a assuré jeudi la porte-parole des Républicains (LR) Laurence Sailliet, alors que l'ancien et l'actuel chef de l'État se sont rencontrés pendant la crise des "gilets jaunes".

"Il est normal, quand on a été président de la République et quand on aime la France, que l'on cherche à trouver des issues politiques et que l'on aide le président de la République qui est aujourd'hui en action", a déclaré Mme Sailliet sur Cnews.

"On fait souvent parler Nicolas Sarkozy. Mais j'imagine qu'il n'est pas le père spirituel d'Emmanuel Macron qui mène une politique issue de son ADN socialiste, c'est-à-dire plus d'impôts, plus de taxes et plus de dépense publique, comme son maître François Hollande", a poursuivi la porte-parole de LR.

"Il est dans son rôle d'ancien président", "je ne vois pas pourquoi ça nous poserait un problème" chez les Républicains, a-t-elle assuré.

Parmi les mesures d'urgence annoncées par M. Macron face à la crise des "gilets jaunes" figure notamment la défiscalisation des heures supplémentaires pour les salariés, mesure marquante du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Mme Sailliet a par ailleurs jugé "pathétiques" les critiques adressées au président de LR Laurent Wauquiez, en difficulté dans les sondages.

Chez LR, "il n'y a pas de guerre avec quiconque. Simplement, quand on est en fonction comme Laurent Wauquiez, qu'on a récupéré un parti en miettes, qu'on se bat au quotidien avec une équipe renouvelée, rajeunie, pour reconstruire une droite et qu'on gère l'ensemble des fédérations, c'est plus difficile, donc on est plus soumis à la critique", a-t-elle jugé.

Dans la même thématique

Sarkozy « n’est pas le père spirituel d’Emmanuel Macron »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Sarkozy « n’est pas le père spirituel d’Emmanuel Macron »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Sarkozy « n’est pas le père spirituel d’Emmanuel Macron »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le