Sarkozy prône « un nouveau traité » européen pour empêcher le « divorce » d’avec le Royaume-Uni
L'ancien président Nicolas Sarkozy prône, dans un long entretien accordé au Point, "un nouveau traité" pour "changer profondément...

Sarkozy prône « un nouveau traité » européen pour empêcher le « divorce » d’avec le Royaume-Uni

L'ancien président Nicolas Sarkozy prône, dans un long entretien accordé au Point, "un nouveau traité" pour "changer profondément...
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L'ancien président Nicolas Sarkozy prône, dans un long entretien accordé au Point, "un nouveau traité" pour "changer profondément les règles du jeu" de l'Union européenne, et empêcher le "divorce" d'avec le Royaume-Uni qu'il juge "évitable".

Avant les européennes de mai 2019, "une seule priorité : mettre un nouveau traité sur la table pour définir l’Europe de l’avenir et changer profondément les règles du jeu", juge M. Sarkozy, alors que Les Républicains (LR), dirigés désormais par Laurent Wauquiez, doivent dévoiler leur liste pour le scrutin.

Il souligne d'ailleurs avoir "dirigé la droite française pendant une douzaine d’années" en ayant "réussi à maintenir la cohésion entre les fédéralistes, les eurosceptiques, comme on dit, et les souverainistes".

Pour lui, un nouveau traité européen permettrait de proposer aux Britanniques de rester au sein de l'Europe "de demain. Avec des compétences moins nombreuses mais plus lisibles".

"Nous sommes en train de perdre la deuxième économie d’Europe, le Royaume-Uni, et nous ne nous intéressons qu’à une seule chose : les conditions du divorce, sans nous demander si ce divorce est évitable. Or j’ai la conviction qu’il l’est", juge l'ancien président français (2007-2012).

Cette nouvelle Europe, "sa priorité doit être la mise en œuvre du marché unique et d’une petite dizaine de politiques majeures telles que l’agriculture, l’industrie, la concurrence, le commerce ou la recherche. (...) Tout le reste sans exception doit être renvoyé à la compétence des Etats".

Pour lui, la question migratoire "ne peut plus être gérée par un commissaire inconnu et sans légitimité politique. Elle doit l’être par un gouvernement européen composé des ministres de l’Intérieur, qui éliront en leur sein un président, rendront des comptes démocratiquement et à qui on devra rattacher Frontex", juge-t-il.

M. Sarkozy prône en parallèle "le plus grand plan d’aide au développement de l’Histoire à destination du continent africain".

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