Nicolas Sarkozy a proposé lundi à François Fillon et Alain Juppé de se rencontrer "pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer".
"Face à la gravité de la situation (...) chacun a le devoir de tout faire pour préserver l’unité", écrit l'ancien président de la République dans un communiqué. "C’est dans cet esprit que je propose à François Fillon et à Alain Juppé de nous réunir pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français", ajoute l'ancien président de LR.
C'est la première fois que l'ancien président de la République fait entendre directement sa voix dans la crise que traverse son ancien Premier ministre, empêtré dans l'affaire de l'emploi présumé fictif de son épouse, et qui fait face à une série de défections d'élus et de soutiens de sa campagne.
Alain Juppé à son arrivée à la mairie le 6 mars 2017 à Bordeaux
AFP
L'appel de M. Sarkozy survient une heure avant une déclaration à la presse prévue à 10H30 à Bordeaux par Alain Juppé, deuxième de la primaire de la droite, régulièrement cité comme recours à une candidature de François Fillon.
Les trois hommes, qui avaient réuni plus de 90% des voix lors de ce scrutin, largement remporté par M. Fillon, se sont entretenus les uns et les autres lors des dernières semaines, jamais simultanément.
Cette réunion à trois est appelée de ses voeux par l'organisateur de la primaire et député des Hauts-de-Seine Thierry Solère qui a demandé lundi matin aux trois "hommes d'Etat" d'"éviter le chaos".
Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).
ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.
Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.
A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.