Schiappa : « Je constate que Valérie Pécresse a cessé d’exercer ses fonctions de présidente de région »

Schiappa : « Je constate que Valérie Pécresse a cessé d’exercer ses fonctions de présidente de région »

Alors que Bruno Retailleau accuse Emmanuel Macron de multiplier les annonces et dépenses « pour acheter l’élection présidentielle », la ministre Marlène Schiappa répond que « le président de la République préside, j’aimerais qu’il en soit ainsi de la présidente du conseil régional d’Ile-de-France ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Rendre coup pour coup. Ce mercredi matin, en dressant le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, a accusé le chef de l’Etat de dépenser « des milliards pour acheter l’élection présidentielle ». Il évoque un total de « 25 milliards d’euros » de nouvelles dépenses ces derniers mois, en vue de l’élection.

« Ma présidente de conseil régional est par monts et par vaux dans le but de faire campagne »

L’attaque de celui qui est chargé de préparer les 100 premiers jours de la candidate Valérie Pécresse, en cas d’élection, a peu été appréciée par la ministre Marlène Schiappa. « Le président de la République préside. A Nice, il a fait des annonces, c’est vrai, notamment sur la sécurité des femmes, pour mieux lutter contre les féminicides. Il y en a déjà plusieurs depuis le début d’année. Qui saurait lui reprocher de mieux lutter contre les violences conjugales pour protéger les femmes ? » demande la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, interrogée par Public Sénat après les questions d’actualité au gouvernement.

La médiatique ministre continue en attaquant directement Valérie Pécresse. « Le président de la République préside, j’aimerais qu’il en soit ainsi de la présidente du conseil régional d’Ile-de-France. Je suis élue au conseil régional d’Ile-de-France et j’observe que ma présidente de conseil régional est par monts et par vaux dans le but de faire campagne. Et je constate qu’elle a cessé d’exercer ses fonctions de présidente de région. Je le déplore », réplique la ministre. La campagne est bel est bien lancée.

Organisation de l’élection sous covid

Marlène Schiappa a par ailleurs évoqué la question de l’organisation de l’élection sous covid. Le sénateur centriste Philippe Bonnecarrère l’a interrogé sur le sujet lors des questions d’actualité au gouvernement. La ministre souligne qu’un projet de loi sur l’organisation de la présidentielle a déjà été « débattu et voté par les sénateurs », il y a plusieurs mois. Et « au-delà, il y a les mesures d’organisation » sur lesquelles le premier ministre et le ministre de l’Intérieur travaillent, en lien avec les partis politiques, dans le cadre d’une commission dédiée. Mais pour les centristes, il faut prendre de nouvelles mesures, comme la double procuration, à l’image de ce qui a été décidé aux municipales et régionales. Le groupe UC déposera donc une proposition de loi organique pour porter ces mesures.

Dans la même thématique

SIPA_01204541_000003
6min

Politique

Expulsion des détenus étrangers : Gérald Darmanin peut-il aller plus loin ?

Dans une circulaire adressée au parquet et chefs d’établissement pénitentiaire, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin demande une mobilisation accrue pour faciliter les mesures d’éloignement des étrangers incarcérés en France. Quels sont les différents dispositifs prévus par la loi et les conventions internationales ?

Le

250324-DOCU-POUJADE-SITE-169-V2
2min

Politique

Documentaire - Poujade, à l'assaut de la République

AVANT-PREMIÈRE. Sous la IVe République, un mouvement antifiscal a ébranlé le pouvoir central. Pierre Poujade, simple papetier du Lot, a su fédérer une vague de colère contre l’État, transformant une fronde locale en une force politique nationale. Retour sur une révolte qui a secoué la République avec le documentaire « Poujade, à l'assaut de la République », en avant-première sur la plateforme de Public Sénat.

Le