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Le Collège-Lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair invente une école différente. Créé en 1982 par une poignée de professeurs, cet établissement du Calvados propose des horaires aménagés pour mieux respecter le rythme de l’enfant.
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Par Public Sénat
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« Soit il y a rupture, soit il y aura censure », a averti Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, quelques minutes après la passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu, le nouveau Premier ministre. « Nous sommes à la tête du premier groupe à l’Assemblée nationale », a voulu rappeler le protégé de Marine Le Pen, alors que le nouveau chef de gouvernement entame ce mercredi un cycle de consultations avec les partis, en vue de « bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois ».
« Si nous sommes conviés demain à Matignon, nous irons évidemment pour lui exposer nos lignes rouges, et lui faire connaître nos principes et nos valeurs qui n’ont pas varié », a indiqué Jordan Bardelle devant un parterre de journalistes depuis le Parlement européen à Strasbourg. Il évoque notamment « la non-augmentation de la fiscalité sur la France du travail et des entreprises », alors que les socialistes, avec lesquels Sébastien Lecornu pourrait avoir à composer pour assurer la stabilité de son gouvernement, plaident pour une refonte de la fiscalité avec une augmentation de la taxation de plus hauts revenus.
Jordan Bardella se dit toutefois « sans illusion sur ce bail précaire ». « Je crains qu’Emmanuel Macron ait encore fait le choix de l’instabilité en nommant un Premier ministre issu d’une mouvance politique que les Français ne veulent plus voir », a-t-il taclé. « S’il poursuit la politique d’Emmanuel Macron, alors il tombera de la même manière que sont tombés Monsieur Bayrou et Monsieur Barnier, qui ont refusé de mettre ne place une politique de rupture. »
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