Sécu: « absolument aucun recul » de Fillon, selon Jacob

Sécu: « absolument aucun recul » de Fillon, selon Jacob

Le chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob, a estimé mardi qu'il n'y a "absolument aucun recul" de François...
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Le chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob, a estimé mardi qu'il n'y a "absolument aucun recul" de François Fillon sur son projet controversé de réforme de l'assurance maladie, mais le "rappel de principes" face à des "procès d'intention".

"Il n'y a absolument aucun recul", a affirmé lors d'une conférence de presse M. Jacob. Avec sa tribune dans Le Figaro, puis en réunion de groupe, le champion de la droite pour la présidentielle a "simplement rappelé les grands principes (...) aucune privatisation de la Sécurité sociale, qu'il n'a jamais évoquée, et maintien du niveau de remboursement", selon lui.

Et le président du groupe LR de dénoncer "les mêmes procès d'intention qu'au moment de la réforme des retraites de 2003, qui a sauvé le système par répartition et ne l'a pas cassé comme certains nous accusaient de le faire".

"On ne va pas prendre des leçons de morale par Mme Touraine, dont la politique a ciblé les classes moyennes", s'est-il exclamé.

Une réforme du système de Sécurité sociale est nécessaire, en particulier pour revenir sur le tiers payant instauré par l'actuelle majorité de gauche ou pour remplacer l'aide médicale d'Etat (AME) destinée à certains immigrés en situation irrégulière par une dispense de frais de santé limitée, a cependant plaidé M. Jacob.

L'intervention de l'ancien Premier ministre et actuel député de Paris en réunion de groupe a été "confortée par une dizaine d'interventions, toutes d'approbation et de soutien", a-t-il encore assuré.

Et, sur la Sécurité sociale, M. Fillon aura "l'occasion de décliner davantage sa position lors d'un déplacement mercredi", a noté le député-maire de Provins (Seine-et-Marne).

Le vainqueur de la primaire de la droite en vue de 2017 a répondu, dans une tribune au figaro.fr publiée lundi soir, à de vives critiques sur son programme en affirmant ne pas vouloir "privatiser l'assurance maladie", qui "continuera à couvrir les soins comme aujourd'hui".

Il a demandé mardi aux députés LR réunis comme chaque semaine à l'Assemblée de "ne pas céder aux sirènes de l'immobilisme" et de ne pas se laisser "impressionner par ces caricatures" de son projet sur la Sécurité sociale. "Le redressement national, c'est maintenant et tous ensemble", leur a-t-il aussi lancé.

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