Ségolène Royal juge que Jean-Luc Mélenchon « va un peu loin »

Ségolène Royal juge que Jean-Luc Mélenchon « va un peu loin »

L'ex-ministre de l'Environnement Ségolène Royal a jugé mercredi que le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, allait ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ex-ministre de l'Environnement Ségolène Royal a jugé mercredi que le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, allait "un peu loin" dans ses critiques contre le nouvel exécutif, soulignant qu'on l'avait connu "plus légitimiste" sur les institutions.

"La campagne électorale est terminée, donc maintenant c’est dans l’Assemblée nationale et c’est dans les institutions que les réformes et les décisions politiques doivent se prendre", a-t-elle déclaré lors de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP.

"Il y a une opposition à l’Assemblée nationale dont Jean-Luc Mélenchon fait partie", a-t-elle souligné , et "il doit exercer son opposition à l’Assemblée nationale" et non pas dans "l'insurrection, dans la rue".

"On l'a connu plus légitimiste", a ajouté Mme Royal, qui a côtoyé Jean-Luc Mélenchon au gouvernement (2000-2002) et a gardé des relations assez cordiales avec cet ancien socialiste.

"Je trouve qu’il va un peu loin", a-t-elle regretté. "D’abord, il a été trop loin déjà en n’appelant pas à faire voter contre Marine Le Pen, donc pour Emmanuel Macron. Je pense que c’est une faute républicaine".

Mais, aux yeux de Mme Royal, "il n’y a pas lieu de s’effaroucher sur les propos de Jean-Luc Mélenchon", qui "a l’objectif d’incarner à lui seul l'opposition, donc aux dépens effectivement du PS ou des autres éventuelles forces politiques".

"Mais on ne l’entend pas beaucoup ni sur les propositions ni sur sa vision de la France, ni comment il verrait la France réussir, il est seulement dans une posture d’opposition et de contestation qui d'ailleurs correspond à ses électeurs", selon l'ancienne ministre.

Dans la même thématique

Ségolène Royal juge que Jean-Luc Mélenchon « va un peu loin »
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

Ségolène Royal juge que Jean-Luc Mélenchon « va un peu loin »
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le