Selon Hollande, le Brexit a découragé les « nationalistes de tout poil »
François Hollande a jugé vendredi que le Brexit avait découragé les "nationalistes de tout poil", affirmant qu'il n'y en avait ...

Selon Hollande, le Brexit a découragé les « nationalistes de tout poil »

François Hollande a jugé vendredi que le Brexit avait découragé les "nationalistes de tout poil", affirmant qu'il n'y en avait ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Hollande a jugé vendredi que le Brexit avait découragé les "nationalistes de tout poil", affirmant qu'il n'y en avait "plus un" qui demandait la sortie de l'Union européenne, en marge d'une visite dans un lycée à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

"S'il y avait un exemple à donner de ce que signifie sortir de l'Union européenne, c'est un mauvais exemple, parce qu'on voit bien toutes les conséquences d'une sortie", a affirmé l'ancien président de la République à la presse après un échange sur l'Europe avec les élèves du lycée Darchicourt.

Avec le Brexit, outre-Manche, "on ne pourra pas circuler de la même manière, on ne pourra pas commercer de la même manière, pour l'Irlande, ce sera une difficulté supplémentaire, la classe politique s'est divisée", a-t-il listé.

"Ce que je constate, c'est que les extrémistes, les nationalistes de tout poil, aujourd'hui, il n'y en a plus un qui demande la sortie de l'Union européenne" et "il n'y en a même pas un qui demande la sortie de la zone euro", a-t-il ajouté.

"C'est sans doute ce que les Britanniques nous ont apportés de mieux pour la construction de l'Europe depuis des années !", a estimé l'ex-chef de l'Etat.

Marine Le Pen s'était opposée, au nom de la "neutralité politique", à sa venue dans ce lycée d'Hénin-Beaumont, commune tenue par le Rassemblement national.

"Je ne m’interdis d'aller nulle part (...) Si j'avais à juger ce que je dois faire en fonction de l'étiquette politique du maire ou du député, je ne serais pas dans une situation conforme à mes valeurs", a répliqué M. Hollande.

"Ce qui compte, c'est de pouvoir transmettre à des élèves (...) des expériences que seul un ancien président peut leur offrir (...) Le reste n'est que polémique", a-t-il jugé.

Le maire RN de la ville Steeve Briois, a dénoncé cette initiative qui était "en fait un meeting socialiste sous prétexte de conférence sur les institutions européennes". Dans un communiqué, il a jugé "scandaleux, à deux mois d’une échéance électorale, que des lycéens soient pris en otage par des idéologues à des fins totalement partisanes".

Le prédécesseur d'Emmanuel Macron a débuté une tournée des lycées en février pour parler d'Europe avec les élèves.

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

Selon Hollande, le Brexit a découragé les « nationalistes de tout poil »
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le