L'audition par la commission d'enquête sénatoriale d'Alexandre Benalla, principal protagoniste de l'affaire qui a empoisonné l'été d'Emmanuel Macron, a commencé mercredi vers 08h50 avec vingt minutes de retard.
L'ex-collaborateur du chef de l'Etat, mis en examen pour avoir malmené des manifestants en marge des défilés parisiens du 1er mai, avait dans un premier temps menacé de ne pas répondre à la convocation des sénateurs. Il s'était ravisé la semaine dernière pour ne pas s'exposer à des poursuites judiciaires.
L'audition, la 23e que la commission d'enquête conduit dans cette affaire, sera publique comme toutes celles qui l'ont précédée, alors qu'un possible huis-clos avait été évoquée par l'avocat de M. Benalla.
L'ancien chargé de mission de l'Elysée, 27 ans, qui est arrivé avec plus d'un quart d'heure de retard dans la salle de la commission des lois, doit être interrogé pendant deux heures par les sénateurs.
Dans la foulée sera auditionné Vincent Crase, chef d'escadron dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie, filmé aux côtés de M. Benalla lors de ces incidents et également mis en examen.
Sa demande d'une audition à huis-clos a été refusée par la commission, selon la chaîne Public Sénat.
Les sénateurs doivent également entre à midi Yann Drouet, ancien chef de cabinet du préfet de police de Paris.