Reception of party leaders at Matignon

Senat : François Patriat réélu à la tête du groupe RDPI, qui devrait rester au-dessus de la barre des 20 sénateurs

Le sénateur de la Côte d’Or reste président du groupe des sénateurs macronistes, fonction qu’il occupe depuis la création du groupe, en 2017. Le groupe RDPI pourrait compter 22 sénateurs, mais il faut rester prudent. Les dernières tractations sont en cours et le chiffre peut encore varier…
François Vignal

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Un score de « 100 % », s’amuse un sénateur du groupe. François Patriat a été réélu mardi à l’unanimité à la tête du groupe RDPI (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants) du Sénat, qui rassemble les sénateurs macronistes, autrement dit Renaissance. Il était le seul candidat.

Le RDPI limite la casse

Son groupe a perdu quelques sièges dans la bataille des sénatoriales, comme ceux des sortants Julien Bargeton, Frédéric Marchand, Alain Richard, ou André Gattolin, qui ne se représentait pas, sans oublier la défaite en Nouvelle Calédonie de la secrétaire d’Etat Sonia Backès, qui vient de remettre en conséquence sa démission au gouvernement.

Malgré tout, le groupe RDPI arrive à limiter la casse. De source parlementaire, le groupe espère compter au final 22 sénateurs, contre 24 avant le renouvellement. Mais il y a encore de l’incertitude, avec une variation à la hausse… ou à la baisse possible. Les sénateurs ont jusqu’à mardi prochain pour choisir un groupe.

17 sénateurs pour le groupe Les Indépendants ?

Cette bataille feutrée se fait notamment avec le groupe Les Indépendants, présidé par Claude Malhuret. C’est là que siègent les sénateurs Horizons, le parti d’Edouard Philippe. Ils étaient jusqu’ici au nombre de 7 sur les 14 sénateurs du groupe.

Après les sénatoriales, le groupe Les Indépendants pourrait se retrouver avec 17 sénateurs, selon plusieurs sources. Ce qui ne ferait qu’un gain de + 3 sénateurs. Mais là aussi, prudence. Les discussions sont encore en cours… Un cas a créé l’incertitude. C’est celui du nouveau sénateur de l’Orne, Olivier Bitz. Etiqueté Horizons par la préfecture, il siégerait au final au groupe RDPI. Pour son président, François Patriat, rester devant Les Indépendants ne serait pas que symbolique. Cela peut jouer aussi pour la répartition des postes clefs, au sein de l’institution, comme les vice-présidences et les postes de secrétaire, qui forment le bureau du Sénat.

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

Senat : François Patriat réélu à la tête du groupe RDPI, qui devrait rester au-dessus de la barre des 20 sénateurs
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Senat : François Patriat réélu à la tête du groupe RDPI, qui devrait rester au-dessus de la barre des 20 sénateurs
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le