Un score de « 100 % », s’amuse un sénateur du groupe. François Patriat a été réélu mardi à l’unanimité à la tête du groupe RDPI (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants) du Sénat, qui rassemble les sénateurs macronistes, autrement dit Renaissance. Il était le seul candidat.
Le RDPI limite la casse
Son groupe a perdu quelques sièges dans la bataille des sénatoriales, comme ceux des sortants Julien Bargeton, Frédéric Marchand, Alain Richard, ou André Gattolin, qui ne se représentait pas, sans oublier la défaite en Nouvelle Calédonie de la secrétaire d’Etat Sonia Backès, qui vient de remettre en conséquence sa démission au gouvernement.
Malgré tout, le groupe RDPI arrive à limiter la casse. De source parlementaire, le groupe espère compter au final 22 sénateurs, contre 24 avant le renouvellement. Mais il y a encore de l’incertitude, avec une variation à la hausse… ou à la baisse possible. Les sénateurs ont jusqu’à mardi prochain pour choisir un groupe.
17 sénateurs pour le groupe Les Indépendants ?
Cette bataille feutrée se fait notamment avec le groupe Les Indépendants, présidé par Claude Malhuret. C’est là que siègent les sénateurs Horizons, le parti d’Edouard Philippe. Ils étaient jusqu’ici au nombre de 7 sur les 14 sénateurs du groupe.
Après les sénatoriales, le groupe Les Indépendants pourrait se retrouver avec 17 sénateurs, selon plusieurs sources. Ce qui ne ferait qu’un gain de + 3 sénateurs. Mais là aussi, prudence. Les discussions sont encore en cours… Un cas a créé l’incertitude. C’est celui du nouveau sénateur de l’Orne, Olivier Bitz. Etiqueté Horizons par la préfecture, il siégerait au final au groupe RDPI. Pour son président, François Patriat, rester devant Les Indépendants ne serait pas que symbolique. Cela peut jouer aussi pour la répartition des postes clefs, au sein de l’institution, comme les vice-présidences et les postes de secrétaire, qui forment le bureau du Sénat.