Paris: Meeting for the Renaissance list with the theme of Ecological and Social Europe

Sénatoriales 2023 à Paris : la majorité présidentielle unie derrière Julien Bargeton

Le sénateur RDPI sortant Julien Bargeton a déposé jeudi 7 septembre sa liste en préfecture pour l’élection sénatoriale parisienne du 24 septembre prochain. Alors que des candidatures dissidentes étaient évoquées, il sera bien le seul représentant de la majorité présidentielle. Avec la nécessité de convaincre au-delà de son camp pour être réélu.
Jérôme Rabier

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

« Heureux et fier d’avoir déposé ce matin la liste de la majorité présidentielle » à Paris. Voilà le début du post publié par Julien Bargeton jeudi 7 septembre sur le réseau social X (anciennement Twitter). Le sénateur sortant aurait pu rajouter « soulagé », car il sera bien le seul représentant de la majorité présidentielle en lice le 24 septembre prochain dans la capitale.

Une liste Renaissance-Modem-Horizons

 

L’hypothèse d’une candidature de Pierre-Yves Bournazel, élu Horizons du 18ème arrondissement avait été évoquée. Elle ne verra pas le jour. « Ma liste traduit l’unité de la majorité présidentielle, confie le sénateur RDPI de Paris, et elle représente sa diversité ». Les alliés de Renaissance y figurent en effet en bonne place, avec l’élue MODEM du 6ème arrondissement Iris Berthomier en deuxième position, et Benjamin Mallo, membre d’Horizons élu dans le 17ème arrondissement de Paris en troisième de liste.

 

Des élus plutôt jeunes, qui traduisent « la volonté de poursuivre le renouvellement de la classe politique et qui reflète l’implantation dans les arrondissements » selon la tête de liste. Mais pas des conseillers de Paris, qui sont d’habitude placés en haut des listes de candidats pour assurer le plein de voix lors du scrutin sénatorial.

 

Concurrence avec les listes dissidentes de droite

 

Pour se faire réélire, Julien Bargeton est conscient qu’il faudra aller chercher des voix au-delà du cercle de la seule majorité présidentielle. Car le scrutin sénatorial parisien est particulier. Pour obtenir un siège à Paris, il faut obtenir le vote d’environ 13 conseillers de Paris, qui représentent environ 210 grands électeurs. Officiellement Julien Bargeton détient 11 voix au Conseil de Paris, « mais nous avons aussi des parlementaires, des élus régionaux, et des soutiens au-delà » affirme le candidat dont l’équipe assure que sur le papier, ça devrait passer.

Problème, il y aura trois listes de droite et certains candidats lorgnent sur ces grands électeurs de la majorité présidentielle. C’est le cas notamment de Pierre Charon, sénateur Les Républicains sortant, qui présente une liste dissidente sans autre élu que lui, avec la championne de Tennis en fauteuil Pauline Déroulède en deuxième position. Sarkozyste canal historique, il aurait des soutiens dans l’entourage de l’Elysée, sans que personne ne puisse quantifier cet éventuel soutien en termes de voix.

 

Le douzième siège en jeu

 

Avec une gauche presque unie, hormis une liste de la France insoumise qui pèsera peu en nombre de voix, trois listes de droite, et cette candidature de Julien Bargeton, les dernières places sur les douze sièges de sénateurs de Paris en jeu seront chères.  « Cela se joue toujours à une dizaine de voix près » confie un connaisseur des arcanes du scrutin, sans que personne ne puisse prédire la liste qui remportera le dernier siège. Une raison de plus pour les candidats de battre campagne jusqu’au dernier moment. Du côté de Julien Bargeton, la plus grosse réunion de grands électeurs devrait se tenir en milieu de semaine prochaine.

 

Dans la même thématique

Paris : Jordan Bardella and Marine Le Pen at Matignon
4min

Politique

Législatives : Marine Le Pen prête à « défendre » le retour la proportionnelle intégrale de 1986

La présidente du groupe RN de l’Assemblée nationale, Marine le Pen et le président du parti, Jordan Bardella ont entamé le cycle de consultations à Matignon sur le scrutin proportionnel aux législatives. A la sortie, Marine le Pen a indiqué que le Premier ministre penchait pour un retour du mode de scrutin de 1986, « c’est-à-dire la proportionnelle intégrale par département ».

Le

Illustration facade et entree d une Mairie.
11min

Politique

Polémique sur une nouvelle « contribution » locale : « Ça confirme que c’était une connerie de supprimer la taxe d’habitation »

En avançant l’idée d’une « contribution modeste » pour recréer le lien entre communes et citoyens, le ministre François Rebsamen a relancé ce débat sensible de la fiscalité locale. Au Sénat, tous les sénateurs dénoncent la suppression de la taxe d’habitation par Emmanuel Macron. A la place, le sénateur Bernard Delcros, président de la délégation aux collectivités, soutient l’idée d’une « contribution » qui serait « différentiée, en fonction des revenus des habitants », via « une remise à plat » des impôts locaux.

Le

SIPA_01199651_000018
6min

Politique

Hanouna candidat à la présidentielle ? « Il est autant un homme politique, qu’un homme de divertissement »

Selon Valeurs Actuelles, l’animateur star, Cyril Hanouna songe à se présenter à la prochaine élection présidentielle. La réalité peut-elle dépasser la fiction ? Interview du communicant, Philippe Moreau-Chevrolet co-auteur de la bande dessinée « Le Président » (ed Les Arènes 2020) dans laquelle il avait imaginé la candidature de Cyril Hanouna à la Présidentielle de 2022.

Le