Combatif et confiant. Le sénateur sortant de Paris, qui joue son siège aux sénatoriales du 24 septembre, est convaincu que son groupe restera le deuxième en termes d’importance numérique au Sénat. « Un objectif qui est parfaitement atteignable et qui aurait une signification politique importante, c’est que nous restions le deuxième groupe du Sénat. Et je pense que c’est ce qui va se passer », déclare David Assouline au micro de Sénat 360. « La campagne se passe très bien », ajoute-t-il.
Comme d’autres élus de la Haute assemblée, le sénateur parisien se rassure d’abord en observant que le corps des grands électeurs est issu des élections locales du quinquennat Hollande. « Nous savions que la vague qui a porté Emmanuel Macron à la présidence puis qui lui a donné une majorité aux législatives n’était pas envisageable en termes de réplique immédiate aux sénatoriales », explique le sénateur.
« Le gouvernement d’Édouard Philippe a beaucoup déçu »
Mais ce n’est pas tout, David Assouline pointe également le ras-le-bol des élus locaux, face aux récentes annonces. Suppression des contrats aidés, « baisse drastique » des financements des collectivités, exonération quasi-totale de la taxe d’habitation : « tout cela fait beaucoup , résume le socialiste. « On peut penser quand même que le gouvernement d’Édouard Philippe a beaucoup déçu et va être combattu dans les urnes ».