Politique
Emmanuel Macron veut « élargir » le socle commun et parler aux socialistes. Un message entendu par le parti à la rose, qui pose ses conditions. Cette hypothèse soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
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Par Public Sénat
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En campagne pour les élections sénatoriales de septembre, Philippe Dallier, sénateur (LR) de Seine-Saint-Denis, ne boude pas son plaisir face aux ambitions revues à la baisse de La République en marche : « Le vent a un peu tourné pour la majorité présidentielle. Pendant toute une période, ils ont réussi à faire croire, et ça a assez bien fonctionné, qu’en politique l’expérience était devenue une tare et qu’il fallait absolument dégager tout le monde. Remplacer ceux qui avaient un peu ou beaucoup d’expérience, par de jeunes néophytes qui allaient révolutionner le tout. On a vu ce que ça donne à l’Assemblée nationale [avec] quelques exemples de députés qui sont assez surprenants. Ici au Sénat je pense qu’il ne se produira pas la même chose. »
Et d’enfoncer le clou : « Les candidats de la République en marche sont à la peine. Et j’espère bien que le résultat sera à la hauteur de l’immense déception de ceux qui avaient pu croire en eux ».
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