Ils étaient candidats aux élections sénatoriales pour la première fois. Qui sont les nouvelles têtes connues de la Haute assemblée ?
Sénatoriales : les personnalités élues et battues
Ils étaient candidats aux élections sénatoriales pour la première fois. Qui sont les nouvelles têtes connues de la Haute assemblée ?
Par Public Sénat
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Ils sont sénateurs
L’ancien ministre des Sports, Patrick Kanner fait son entrée au Sénat. Il est élu sur la liste socialiste dans le Nord. L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac, Marc–Philippe Daubresse est élu dans le même département pour une liste d’union Les Républicains, centristes.
Ancien député et ancien secrétaire d’État, Édouard Courtial est élu dans l’Oise sur la liste LR.
Porte-parole du PS, Rachid Temal est élu dans le Val-d’Oise
Rachid Temal lors d'une conférence de presse à Paris le 27 août 2017
AFP/Archives
Ils sont battus
En troisième position sur la liste officielle LR de Paris, Frédéric Péchenard, a été victime des divisions de la droite. L’ancien secrétaire général des Républicains n’est pas sénateur.
Frédéric Péchenard, ancien patron de la police nationale et actuel directeur général du parti Les Républicains, le 21 septembre 2014 à Paris
Joel Saget
Battu aux législatives, Jacques Myard a tenté sa chance aux sénatoriales. Dans les Yvelines, face au président du Sénat, Gérard Larcher, l’ancien député, connu pour son franc-parler, est perdant.
Le maire LR de Maisons-Laffitte (Yvelines) Jacques Myard, le 2 juin 2016 à Paris
AFP/Archives
Wallerand de Saint Just, trésorier du F N et tête de liste à Paris, est, sans surprise, battu.
Wallerand de Saint-Just, trésorier du FN, le 25 avril 2016 à Paris
AFP/Archives
Anina Ciuciu rêvait d’être la première sénatrice rom de France. La liste indépendante de cette élève avocate ne remporte aucun élu en Seine-Saint-Denis.
Anina Ciuciu, élève avocate qui rêve de devenir la première sénatrice rom de France, le 20 septembre 2017 à Paris
AFP
Laurent Baumel, ancien député frondeur du PS ne retrouve pas un siège de parlementaire. Il est battu en Indre-et-Loire
Le député frondeur Laurent Baumel, le 28 août 2015 à La Rochelle
MEHDI FEDOUACH
Carlos Da Silva, ancien député PS, proche de Manuel Valls échoue lui aussi aux sénatoriales, battu dans l’Essonne.
Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».
A une centaine de jours des élections municipales, l’Assemblée nationale a finalement adopté en seconde lecture la proposition de loi visant à créer un statut de l’élu local, au terme d’un chemin semé d’embuches.
Le gouvernement tentera de faire adopter le budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce mardi 9 décembre. Le vote s’annonce serré, même si Sébastien Lecornu devrait pouvoir compter sur les voix des députés socialistes, à qui Olivier Faure a demandé d’approuver le PLFSS. « On est capable d’avoir un PS qui se détache de la gauche radicale et de LFI », salue Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan.
Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.