Sénatoriales: LREM “rate le train des sénateurs”, selon la presse

Sénatoriales: LREM “rate le train des sénateurs”, selon la presse

Si la majorité de droite sort renforcée des élections sénatoriales de dimanche, en revanche le parti d'Emmanuel Macron "rate la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Si la majorité de droite sort renforcée des élections sénatoriales de dimanche, en revanche le parti d'Emmanuel Macron "rate la marche" ou encore "rate le train de sénateurs", en restant très en-deçà de ses objectifs, selon la presse de lundi.

"Emmanuel Macron rate la marche", estime François-Xavier Bourmaud du Figaro qui note que "les grands électeurs semblent avoir sanctionné les projets de l’exécutif, tandis que la gauche limite la casse."

"Le sénat, premier revers pour Macron" titre Le Parisien-Aujourd'hui en France qui note que "le parti majoritaire à l'Assemblée nationale est loin, au Sénat de réaliser ses ambitions".

De son côté, Libération affirme qu'"En marche rate le train de sénateurs" et souligne que le parti d'Emmanuel Macron a été "pénalisé par un mode de scrutin défavorable et des mesures impopulaires".

Dans L'Humanité, Jean-Emmanuel Ducoin se réjouit à double titre: "non seulement les macronistes n’ont pas brillé, au point que nous devons parler d’une défaite électorale pour les candidats LREM, mais, surtout, les communistes ont préservé l’existence d’un groupe."

Pour Thierry Richard, dans Ouest-France,ce scrutin "met un coup d’arrêt à la marche triomphante d’Emmanuel Macron qui, après avoir gagné l’Élysée, avait raflé la mise à l’Assemblée nationale." "Les +grands électeurs+ que sont les élus locaux n’ont guère apprécié les coups de rabot dans leurs budgets", explique-t-il.

Philippe Marcacci rappelle dans L'Est Républicain que "les élections sénatoriales relèvent autant de la mécanique que de la politique", mais ajoute que si LREM "essuie logiquement sa première défaite" et ce d'autant plus qu'à "à force d’annonces et de coups de rabot, Emmanuel Macron a braqué les élus locaux".

Dans La Montagne Centre France, Bernard Stéphan va jusqu'à écrire qu'"Emmanuel Macron a tout fait pour perdre ces élections. Les annonces de rabotage des APL, de restriction des emplois aidés, de baisse des financements aux collectivités de 13 milliards d'euros, ont semé la colère chez les élus locaux."

"Le Sénat était, à droite il restera", constate également Paul Caraci du Midi Libre qui juge le résultat "sans surprise, au regard du traitement réservé par l’exécutif aux petits maires de nos campagnes, grands électeurs en CDD ce dimanche..."

Dans la même thématique

Paris : Meeting between the new prime minister and political party
6min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : les socialistes « attendent de voir si la pièce va tomber du bon côté »

Le sort de la réforme des retraites est désormais entre les mains de François Bayrou. Après une semaine de négociations, les socialistes continuent de réclamer le gel du décalage de l’âge légal de départ avant de s’engager sur un accord de non-censure du gouvernement, mais la droite refuse d’en entendre parler. Les discussions avec le PS et l’exécutif pourraient se poursuivre mardi.

Le

PARIS: Eric Lombard, Ministre de l Economie, des Finances recoit les responsables de LR
6min

Politique

Alors que le gouvernement négocie avec la gauche, les LR entendent rappeler à François Bayrou leur « poids » au Parlement

Dans la dernière ligne droite avant le discours de politique générale de François Bayrou, les LR mettent la pression sur le premier ministre. En cas de suspension de la réforme des retraites, exigée par la gauche, « ce sera sans la Droite républicaine », prévient Laurent Wauquiez. Ce serait « une absurdité sans nom » pour Roger Karoutchi. « On a du poids et on ne peut pas nous écarter des discussions », prévient le sénateur LR Philippe Mouiller.

Le