Sénatoriales : « pas facile » pour REM, estime Patriat, visant la 2e place du podium
Les élections sénatoriales de septembre ne seront pas "faciles" pour la République en Marche, a averti mercredi François Patriat,...

Sénatoriales : « pas facile » pour REM, estime Patriat, visant la 2e place du podium

Les élections sénatoriales de septembre ne seront pas "faciles" pour la République en Marche, a averti mercredi François Patriat,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les élections sénatoriales de septembre ne seront pas "faciles" pour la République en Marche, a averti mercredi François Patriat, pronostiquant que LR resterait majoritaire, les élus REM espérant "devenir le deuxième groupe".

"Ce n'est pas une élection facile pour REM, parce que d'abord nous n’avons pas de grands électeurs étiquetés REM", a dit le sénateur de Côte d'Or, l'un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron au Sénat, issu du PS.

La majorité Les Républicains au Sénat "est très forte" et "apparemment l’équilibre ne changera pas", a-t-il pronostiqué. "Nous espérons devenir le deuxième groupe au Sénat, après Les Républicains".

Actuellement Les Républicains comptent 142 sénateurs, le PS 86, l'Union centriste 42 et la REM 30.

Selon M. Patriat la "fourchette basse" du nombre d'élus REM se situerait à 50 sénateurs. "Aujourd’hui sur les 30 sénateurs REM, pluralistes (…) 20 sont soient renouvelables, soient quittent le Sénat", a-t-il développé. "Donc nous partons de 10, seulement, élus. Nous pensons sur ces 30, que nous reviendrons à 24/25. Ensuite nous espérons en gagner 24, 25 dans un premier temps. Je crois que la fourchette basse ce serait 50".

"Si nous arrivons à 50 ça nous permettrait d’exister réellement au Sénat", a-t-il conclu.

A ce jour, REM a investi 47 candidats aux sénatoriales, parmi lesquels Nicole Bricq a retiré sa candidature. Dans ses annonces d'investitures, le mouvement ambitionne de "consolider la majorité présidentielle au Sénat".

Philippe Cathuzato, vice-président de la Confédération des marcheurs de la République (ex "Marcheurs en colère"), craint de son côté "une déculottée" aux sénatoriales. "Les députés sont déjà malmenés dans leurs circonscription. (...) Localement, ils ne se battent pas pour y aller".

Partager cet article

Dans la même thématique

Sénatoriales : « pas facile » pour REM, estime Patriat, visant la 2e place du podium
2min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « Nous devons écouter » le chef d’état-major des armées, soutient Gérard Larcher

Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.

Le

Sénatoriales : « pas facile » pour REM, estime Patriat, visant la 2e place du podium
4min

Politique

VIDEO. Risque de guerre avec la Russie : la France doit « accepter de perdre ses enfants », prévient le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon

Devant le congrès des maires, le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon, a affirmé qu’en cas de guerre avec la Russie, on devait « accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est ». Autrement dit, accepter la mort de soldats et la nécessité « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense ». Dans cette optique, il estime que les maires ont « un rôle majeur » pour relayer le message.

Le