Sept députés des outre-mer, dont l'ex-ministre Ericka Bareigts, signent mercredi une tribune contre l'homophobie, qualifiée d'"excellente initiative" par la ministre des Outre-mer Annick Girardin.
"Nous, législatrices et législateurs de la France des outre-mers, fabriquons la loi au nom du peuple français mais notre mission est aussi de veiller à son application. Cette double mission nous oblige et nous aurons à cœur d’accompagner nos compatriotes LGBT+, leurs ami/e/s, leurs proches, leurs parents et leurs familles afin de combattre les exclusions, de faire advenir l’égalité concrète +pour tous+ en dialoguant constamment avec les élu/e/s, les institutions, les associations comme avec nos compatriotes", écrivent les députés dans ce texte.
Huguette Bello, aujourd'hui députée de La Réunion, à Saint-Paul, le 6 janvier 2014
AFP/Archives
La tribune, publiée par le journal réunionnais Témoignages, est signée par les députés de La Réunion Ericka Bareigts (PS), Huguette Bello (PCF), David Lorion (LR), Jean-Hugues Ratenon (LFI), de la Guadeloupe Justine Bénin (MoDem) et Olivier Serva (LREM), et de la Guyane, Gabriel Serville (GDR).
L'initiative a été saluée dans un communiqué par la fédération Total Respect - Tjenbé Rèd, qui représente les Françaises et Français d’outre-mers LGBT. "Cette tribune est une étape majeure dans le dialogue que nous menons depuis 13 ans avec les outre-mers sur les homophobies", a estimé Juëlle (bien Juëlle) Boyer, présidente de Total Respect.
Le député LR David Lorion à l'Assemblée nationale, le 24 janvier 2018
AFP/Archives
"Excellente initiative", a pour sa part tweeté Mme Girardin.
La présidente des députés RN attend de voir comment se construit le futur budget avant de se positionner vis-à-vis du prochain gouvernement de François Bayrou. Assurant de pas avoir pris d’engagement, elle « ne renonce pas » à l’outil de la motion de censure.
Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.
Après la nomination du président du Modem comme premier ministre, le PS ne ferme pas la porte à des compromis, tout en dénonçant un choix qui ne respecte pas le résultat des législatives. LFI brandit en revanche la menace d’une censure, confirmant les divergences des derniers jours. Entre les deux, les écologistes n’excluent plus non plus la censure, sauf si François Bayrou opère un changement de cap.