La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Service national: le rapport commandé par Macron remis le 30 avril
Par Public Sénat
Publié le
Le rapport sur le service national commandé par Emmanuel Macron à un groupe de travail sera remis le 30 avril et précisera les modalités de mise en oeuvre et leur coût, a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
"On a un rapport qui sera remis le 30 avril, qui voit les modalités techniques, financières, juridiques, est-ce qu'il y aura une dimension obligatoire, militaire, quelle sera la dimension civique de ce service. C'est à partir de cela qu'on pourra déterminer le coût", a-t-il détaillé sur Sud Radio, alors que la faisabilité de ce projet suscite des doutes.
Disant avoir "entendu beaucoup de caricatures" sur ce sujet, Benjamin Griveaux a assuré qu'"il n'est pas question de remettre dans des casernes une classe d'âge complète pendant trois à six mois". L'idée est de créer "un moment de rencontre important entre la jeunesse d'un pays et la Nation", de "recréer du collectif" et "du vivre ensemble", a-t-il fait valoir.
Il a confirmé que ce service serait "obligatoire", "universel" et "pour une période de 3 à 6 mois", comme l'a souhaité mardi Emmanuel Macron, mettant ainsi fin à une certaine cacophonie gouvernementale.
Le président de la République avait en outre indiqué que ce service serait "ouvert aux femmes et aux hommes" pouvant avoir "une ouverture sur la chose militaire", mais "dont la forme pourra être civique".
Benjamin Griveaux a dit être "assez favorable à ce que les deux options puissent être mises sur la table. C'est ce qui sera discuté dans le cadre du rapport remis le 30 avril et ensuite le gouvernement tranchera".
Un rapport parlementaire présenté mercredi a, lui, suggéré un "parcours de citoyenneté" en trois étapes étalé de 11 à 25 ans et en partie volontaire.