Service universel: “du bricolage”, selon le député LFI Quatennens

Service universel: “du bricolage”, selon le député LFI Quatennens

Le député de La France insoumise Adrien Quatennens a estimé mercredi que le projet de service universel pour les jeunes était "du...
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Le député de La France insoumise Adrien Quatennens a estimé mercredi que le projet de service universel pour les jeunes était "du bricolage", car le gouvernement n'énonce "aucun objectif" clair et ne prévoit qu'un budget "limité" pour sa mise en oeuvre.

"C'est du bricolage, il faudrait donner un horizon, une visée, mais c'est très flou", a-t-il estimé sur Sud Radio: le gouvernement veut "asseoir une promesse de campagne" d'Emmanuel Macron, mais "sans la modéliser avec un objectif précis".

Il y a pourtant "une bonne idée à la base", mais "quatre semaines, c'est très court, et avec des moyens extrêmement limités, avec un milliard d'euros de budget", cette idée devient "clairement inconséquente", a jugé le député du Nord.

Le projet du gouvernement "tel qu'il est ne rime à rien", a renchéri Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, sur Radio Classique. Il "s'est largement rabougri au fur et à mesure des mois et ne nous va pas", a-t-il dit.

Adrien Quatennens a rappelé que LFI propose "un service citoyen" - qui ne serait "pas le retour du service militaire", a-t-il voulu rassurer - avec, pour les jeunes de "18 à 25 ans, neuf mois rémunérés au Smic qui permettraient de faire un bilan en français, en maths, de passer le permis de conduire pourquoi pas et également des examens médicaux, et si possible avec une partie sur le maniement des armes mais avec un droit à l'objection de conscience".

Le Premier ministre doit annoncer mercredi en Conseil des ministres de "grandes orientations", avant une consultation à partir de l'automne avec les organisations de jeunesse. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a précisé mardi qu'"on s'oriente" vers un mois minimum de service universel pour les jeunes autour de 16 ans.

Les principales organisations lycéennes, étudiantes et de jeunesse ont fustigé début juin dans une tribune les "incohérences" et le caractère "contraignant" de ce projet, ainsi que sa logique "démagogique".

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