Par Public Sénat
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Malgré l’obligation d’alterner un homme, une femme, ou l’inverse, sur les listes des scrutins à la représentation proportionnelle (départements élisant trois sénateurs ou plus), la parité progresse à peine au Sénat. 102 femmes sur 348 parlementaires en 2017, soit 29%, contre 87 sénatrices élues au dernier renouvellement de 2014 (25%). (Voir le graphique 2017)
Pas vraiment. L’image d’une chambre composée de vieux sages risque de coller encore à la Haute assemblée. « C’est le dernier sursaut du monde ancien » déclarait, dimanche, la sénatrice LREM de Paris, Bariza Khiari qui va quitter le palais du Luxembourg la semaine prochaine. La moyenne d’âge de 61 ans ne va pas pour la contredire. La tranche d’âge la plus représentée est comprise entre 61 et 70 ans (43,0%), suivi des 51-60 ans (31,9%). Les moins de 41 ans ne représentent que 1,8%. (Voir le graphique)
Après le renouvellement de 2014 la répartition des âges était sensiblement identique. La moyenne d’âge était également de 61 ans. Les 61-70 ans représentaient 44,9% de l’hémicycle, les 51-60 ans 32,6%. S’agissant des moins de 40 ans, ils représentaient 3,9%.
Les plus représentés sont des « salariés » (19,9%), parmi lesquels des cadres, des permanents politiques, des retraités, des ingénieurs. Ils sont suivis avec 18,7% du secteur de « l’enseignement ». Une catégorie qui regroupe l’enseignement secondaire, supérieur, primaire et les retraités. Ne pas oublier aussi les fonctionnaires (13,7%), où la haute fonction publique y est surreprésentée avec 26 sénateurs.
«Les professions juridiques et libérales » sont également présentes à (13,5%), à majorité des avocats avec 14 sénateurs, mais aussi des professions libérales, des retraités et un magistrat. Enfin, à noter que deux journalistes sont sénateurs. (Voir le graphique)
Trois ans plus tôt, la répartition des métiers était sensiblement identique. Les métiers les plus représentés étaient regroupés dans la catégorie « enseignement » à 24,1 %, suivis « des salariés » à 17,8%, des « fonctionnaires » 16,4%, et des professions juridiques et libérales 12,1%.
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Dans la dernière ligne droite avant le discours de politique générale de François Bayrou, les LR mettent la pression sur le premier ministre. En cas de suspension de la réforme des retraites, exigée par la gauche, « ce sera sans la Droite républicaine », prévient Laurent Wauquiez. Ce serait « une absurdité sans nom » pour Roger Karoutchi. « On a du poids et on ne peut pas nous écarter des discussions », prévient le sénateur LR Philippe Mouiller.
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