Par Public Sénat
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Le sénateur-maire de Fréjus n’est pas tendre avec les récents soutiens déclarés d’Emmanuel Macron, dont le dernier en date est l’ancien de maire de Paris, Bertrand Delanoë. « Pour un candidat qui n’est pas socialiste, ça en fait des socialistes derrière lui », persifle le directeur de campagne de Marine Le Pen, invité ce vendredi LCP et Public Sénat. « Il y en a un certain nombre qu’il est allé chercher jusque dans le grenier », ajoute-t-il.
« C’est tout de même extraordinaire de voir aujourd’hui un certain nombre de personnes nous dire aujourd’hui que la candidature de M. Macron va rénover la vie politique, au moment il est soutenu par tous ceux qui ont fait cette vie politique et qui sont caractérisés par ces échecs dramatiques. »
Interrogé sur le ralliement probable du ministre Jean-Yves Le Drian, David Rachline a répondu que ce dernier portait « sur ses épaules le lourd bilan de Français Hollande ». « Il y a un certain nombre de gens autour de François Hollande qui essayent de se sauver, et de sauver les places et les prébendes », a-t-il souligné.
Le sénateur juge que l’ancien ministre de l’Économie s’inscrit dans la « continuité » du quinquennat :
« M. Macron incarne la même politique que M. Hollande : sur l’immigration il est d’accord, sur l’UE il est d’accord, sur le modèle économique il est d’accord, sur à peu près tous les sujets. »
David Rachline a aussi critiqué sévèrement les déclarations successives de François Hollande contre le Front national :
« Il est assez scandaleux de voir que le président de la République n’a rien d’autre à faire que d’utiliser les moyens de l’État pour faire campagne contre quelqu’un qui représente plusieurs millions d’électeurs. S’il fait campagne contre nous, je pense honnêtement que c’est à prendre comme un bon signe, parce que ça veut dire qu’on s’oppose à sa politique. »
L’élu du Var a également démenti les rumeurs d’une présence de Jean-Marie Le Pen aux côtés de sa fille lors du traditionnel rassemblement devant Jeanne d’Arc le 1er mai. « Je ne crois pas que ce soit prévu, ce n’est pas d’actualité », a-t-il répondu. « Marine Le Pen a tranché. Il y avait des désaccords. Elle ne reviendra pas dessus. »
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