Édouard Philippe va consacrer pas moins de trois jours à traverser les allées du salon de l’agriculture et à rencontrer les agriculteurs. Une longue visite qu’il a démarrée ce mardi aux côtés de lycéens agricoles. « J’ai vu des jeunes hommes, des jeunes femmes qui ont confiance, qui sont bien formés, qui abordent l’avenir avec résolution, avec l’envie d’apporter leur pierre, de contribuer à la richesse et à la compétitivité de l’agriculture française », déclare Édouard Philippe.
« Le défi, c’est le défi d’une meilleure formation »
Sous l’égide du chef du gouvernement, les ministres de l’Agriculture et de l’Éducation ont signé une convention de coopération pour développer les formations agricoles. Une étape importante pour Édouard Philippe qui estime que « pour l’agriculture, comme tout le reste des secteurs de productions dans l’économie française, le défi c’est le défi d’une meilleure formation, d’une meilleure compétence, d’une capacité d’adaptation aux transformations du monde ». Jeudi dernier, le président de la République avait lui aussi choisi de s’adresser à la jeunesse en conviant quelques centaines de jeunes agriculteurs au palais de l’Élysée (lire notre article).
« Nous allons coopérer sur les enjeux de l’innovation pédagogique »
Jean-Michel Blanquer entend développer les filières agricoles dans l'éducation nationale
Au micro de Public Sénat, le ministre de l’Éducation a souligné que cette convention de coopération était « emblématique du lien qui existe entre les deux ministères ». Les termes de ce texte prévoient « davantage de publicité pour l’enseignement agricole, au collège en particulier ». La valorisation de cette filière devrait également s’accompagner de quelques évolutions. « Nous allons plus coopérer sur les enjeux de l’innovation pédagogique » comme « l’impact des nouvelles technologies sur l’agriculture », assure Jean-Michel Blanquer. Une entreprise qui pourrait souffrir du peu d'attractivité d'un secteur où un agriculteur sur trois gagne moins de 350 euros par mois.
Le monde agricole « doit affronter l’avenir avec confiance »
Après avoir supervisé la signature de cette convention de coopération, le Premier ministre dit vouloir « écouter » les agriculteurs, « expliquer » l’action gouvernementale et « célébrer aussi l’agriculture française ». Face aux difficultés et aux inquiétudes du monde agricole, Édouard Philippe estime que le secteur « doit affronter l’avenir avec confiance ». Il assure que « les engagements qui ont été déterminés par le président de la République » pour soutenir l’agriculture, qui « est une force considérable pour l’économe française », seront tenus.