Skripal: Marine Le Pen « s’étonne » que la Grande-Bretagne soit « aussi affirmative »

Skripal: Marine Le Pen « s’étonne » que la Grande-Bretagne soit « aussi affirmative »

Marine Le Pen s'est "étonnée" vendredi "que la Grande-Bretagne soit aussi affirmative" en accusant la Russie d'être responsable...
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Marine Le Pen s'est "étonnée" vendredi "que la Grande-Bretagne soit aussi affirmative" en accusant la Russie d'être responsable de l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal en Angleterre.

"La justice est rapide en Grande-Bretagne parce qu'en l'espace de quelques jours, on détermine qui est coupable", a ironisé sur franceinfo la présidente du FN qui, lorsqu'elle était candidate à la présidentielle en France, avait été reçue en mars 2017 par le président russe Vladimir Poutine.

Le précédent des prétendues armes de destruction massive de l'ex dirigeant irakien Saddam Hussein "doit nous pousser à être prudent", a fait valoir la dirigeante du FN, qui avait obtenu en 2014 un emprunt d'une banque russe.

"Une enquête doit avoir lieu. Pour l'instant elle n'a pas lieu", a estimé Mme Le Pen.

Les partenaires européens du Royaume-Uni lui ont apporté un soutien unanime jeudi à Bruxelles, en accusant Moscou d'être "très probablement" derrière l'empoisonnement de l'ex-espion russe, et ont décidé de rappeler l'ambassadeur de l'UE à Moscou.

La députée du Pas-de-Calais a trouvé "tout à fait outrancières" les déclarations du ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson "faisant un parallèle entre Vladimir Poutine et Adolf Hitler".

M. Johnson avait comparé la Coupe du monde de football en Russie avec les Jeux olympiques de Berlin en 1936 sous Hitler.

"J'ai le sentiment qu'il y a autre chose derrière cela. Qu'il y a une volonté stratégique de mettre une forme de mur peut-être entre la Russie et l'Union européenne", a déclaré Mme Le Pen.

"Je sais, pour avoir été députée européenne, que l'Union européenne, que l'UE mène une véritable guerre froide à la Russie", a ajouté la dirigeante du FN.

Selon Mme Le Pen, "l'intérêt de la France est de continuer à avoir des relations avec la Russie et même (de les) approfondir". "Quel acte hostile la Russie a-t-elle commis à l'égard de la France ?", a-t-elle demandé.

Plusieurs représentants du FN comme le député et vice-président Louis Aliot, se sont rendus à Moscou le 18 mars pour observer l'élection présidentielle, à l'invitation des autorités russes.

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