SNCF : 56% des Français approuvent la fermeté du gouvernement

SNCF : 56% des Français approuvent la fermeté du gouvernement

Selon notre sondage OpinionWay pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique, réalisé pour la venue de Benjamin Griveaux dans l’Épreuve de vérité, la fermeté du gouvernement sur la réforme ferroviaire reste, pour le moment, plébiscitée par une majorité de Français.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Édouard Philippe a prévenu dans Le Parisien ce week-end, l’exécutif « ira jusqu’au bout » dans sa volonté de réformer la SNCF. Notre sondage OpinionWay réalisé pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique dans le cadre de la venue du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, lui donne pour le moment raison. 56% approuvent cette fermeté dans le conflit qui l’oppose aux cheminots. 2% ne se prononcent pas.

Néanmoins, cette tendance pourrait s’inverser.  À la question, « la grève contre la réforme de la SNCF vous paraît-elle justifiée ou pas justifiée ? », ils sont 45% à la trouver justifiée, soit 5 points de plus par rapport à une question du 1er mars formulée de la façon suivante : « La grève des cheminots prévue pour le 22 mars prochain contre la réforme de la SNCF vous paraît-elle justifiée ou pas justifiée ? ».

sondage2.jpg

Méthodologie:

Échantillon de 1016 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview).

Les interviews ont été réalisées du 4 au 5 avril 2018.

Pour les remercier de leur participation, les panélistes ont touché des incentives ou ont fait un don à l’association proposée de leur choix.

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

Nouveau texte immigration : face à une majorité divisée, Bruno Retailleau prêt à jouer l’opinion

Moins d’un an après le précédent projet de loi, le gouvernement va porter un nouveau texte sur l’immigration. L’idée est de reprendre « les articles censurés par le Conseil constitutionnel », selon l’entourage du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Mais chez les députés Renaissance, on prédit un groupe coupé en deux sur le sujet. « On sait qu’aucun texte ne passera sans l’accord du RN », pointe le sénateur écologiste Guy Benarroche.

Le

Paris : Weekly council of ministers
6min

Politique

Immigration : quelles dispositions censurées pourraient revenir dans le nouveau texte ?

Le gouvernement a annoncé l’examen d’un nouveau texte sur l’immigration dès le début de l’année 2025. Il y a à peine un an, la droite sénatoriale menée par Bruno Retailleau avait vu ses amendements au précédent texte largement censurés par le Conseil constitutionnel au motif de cavaliers législatifs. Ces dispositions pourraient réapparaître.

Le

SNCF : 56% des Français approuvent la fermeté du gouvernement
3min

Politique

Nouvelle loi immigration : Jean-Philippe Tanguy (RN) souhaite une « régularisation zéro des clandestins »

Invité de la matinale de Public Sénat, le député de la Somme, Jean-Philippe Tanguy a expliqué la position de son groupe sur la proposition du gouvernement de présenter un nouveau texte sur l’immigration au début de l’année 2025. Le député de la commission des finances a également détaillé la position de son groupe sur le vote du budget, sans évoquer précisément les amendements que son groupe défendra.

Le

SNCF : 56% des Français approuvent la fermeté du gouvernement
5min

Politique

Budget : « C’est un semblant de justice fiscale, mais en réalité, ce sont les plus pauvres qui vont trinquer », selon le député PS Arthur Delaporte

Invités à débattre du budget 2025 sur Parlement hebdo, le rapporteur LR de la commission des finances du Sénat, Jean-François Husson, et le député PS Arthur Delaporte, s’opposent sur le sujet. « Il faudra bien faire des efforts », défend le sénateur LR, quand le socialiste dénonce « un effort incommensurable ».

Le