SNCF : en Normandie « c’est le Moyen-Âge », dénonce Hervé Morin

SNCF : en Normandie « c’est le Moyen-Âge », dénonce Hervé Morin

Les défaillances de la SNCF ont fait la Une des médias ces derniers mois. Le directeur du réseau ferroviaire, Guillaume Pepy, est attendu ce lundi par la ministre des Transports pour trouver des solutions. Invité de Territoires d’Infos, Hervé Morin pointe la responsabilité de l’État quant à ces lignes ferroviaires qu’il juge moyenâgeuses dans sa région.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos ce lundi, Hervé Morin pointe la responsabilité de l’État sur les défaillances actuelles de la SNCF. Les multiples pannes à la gare Montparnasse et à la gare Saint-Lazare ont fait la Une des médias ces derniers mois. Les dirigeants de la SNCF sont attendus ce lundi par la ministre des Transports. Une loi d’orientation des mobilités est prévue attendue au mois avril pour définir l’avenir du modèle ferroviaire français.  

« La SCNF nous sert ce que l’État lui a donné c’est-à-dire le sous-investissement absolument massif depuis 10 à 15 ans au profit du TGV », dénonce Hervé Morin.

« On a un État qui a totalement abandonné sa responsabilité sur le ferroviaire », dénonce Hervé Morin. Président de la région Normandie, il s’indigne contre l’état des lignes ferroviaires dans sa région. « Nous, c’est honteux, c’est le Moyen-Âge, ce sont des trains qui tous les jours sont en retard, ce sont des trains où on nous dit qu’il y a 10 voitures alors qu’il n’y en a que 7, ce sont des trains dans lesquels il n’y a pas d’eau » s’énerve-t-il. Cependant Hervé Morin estime que les responsabilités sont partagées. « La SCNF nous sert ce que l’État lui a donné c’est-à-dire le sous-investissement absolument massif depuis 10 à 15 ans au profit du TGV » précise-t-il. Selon Hervé Morin, il y a eu un « sous-investissement massif et l’abandon de lignes entières pour tous les trains intercités. »

Dans la même thématique

SIPA_01200509_000052
6min

Politique

Procès des assistants RN : une décision du Conseil constitutionnel sans impact juridique pour Marine Le Pen, mais avec une portée politique

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte qui contestait sa peine d’inéligibilité « assortie d’une exécution provisoire », c’est-à-dire non suspensive en cas d’appel. Si la décision est sans impact juridique pour Marine Le Pen qui encourt, elle aussi, une peine d’inéligibilité immédiate, elle envoie néanmoins un message aux magistrats.

Le

PARIS – SIEGE LR – BELLAMY
3min

Politique

Quand une sénatrice LR reçoit sa carte d’adhérent LR… trois fois

C’est d’abord avec une forme d’amusement, puis d’étonnement, que la sénatrice LR Christine Bonfanti-Dossat a reçu à trois reprises sa carte de membre des LR. Une simple « erreur » isolée, assure la secrétaire départementale LR du Lot-et-Garonne. « L’anecdote » reste néanmoins symptomatique de « la désorganisation » qui touche le parti depuis le départ d’Eric Ciotti avec pertes et fracas… et fichiers.

Le

SIPA_01204805_000078
2min

Politique

Procès des assistants RN : le Conseil constitutionnel rend une décision sans impact pour Marine Le Pen

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte qui contestait sa peine d’inéligibilité « assortie d’une exécution provisoire », c’est-à-dire non suspensive en cas d’appel. Elle est sans impact pour Marine Le Pen, qui encourt, elle aussi, une peine d’inéligibilité immédiate, dans l’affaire des eurodéputés du RN.

Le

Bruno Retailleau, France’s Interior Minister and declared candidate for the presidency of Les RÃ’publicains (LR), was in Valence
10min

Politique

Duel Retailleau-Wauquiez pour la présidence LR : « Le résultat sera plus serré qu’on ne le pense »

La campagne interne des LR vient de connaître un moment de tension autour du nombre de parrainages revendiqué. Dans le camp Retailleau, où on pense aussi à 2027, certains y voient « un symptôme de fragilité » des pro-Wauquiez. « Il ne faut pas enterrer Laurent trop vite », met en garde un soutien du député. Surtout que dans ce scrutin, ce sont les militants qui votent.

Le