L’intersyndical de la SNCF se réunit mercredi pour savoir quelle suite donner au mouvement. Une idée se détache, celle d’appliquer un référendum interne d’entreprise, comme pour le cas d’Air-France.
« S’il y avait un référendum en réalité à faire, une fois le retrait du projet, ce serait un référendum national, parce que la SNCF, c’est une entreprise publique (…) Pour savoir si oui ou non, on ouvre la SNCF à la concurrence » déclare Eric Coquerel, député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis.
« Moi je ne crois pas que tous les Français ont envie de casser tous les services publics » estime l’élu. « Je pense que derrière les pilotes d’Air-France, derrière les cheminots de la SNCF etc… Ce qu’on attaque tout le temps, c’est les revenus du travail, de ceux qui gagnent leur travail en produisant une richesse, et non pas en profitant de la rente des actions que le gouvernement favorise à outrance, et deuxièmement qui ceux qui ont des statuts ».
Eric Coquerel persiste et signe : « Je crois qu’Emmanuel Macron, il a un objectif, c’est de casser tous les statuts dans ce pays, pour revenir à une espèce de rapport social digne du XIXème siècle ».