« J’ai fermé des lignes. Quand il n’y a plus qu’un, deux, trois, quatre voyageurs… À l’époque ça n’a pas été si facile mais il y a des lignes qui ont été supprimées » a expliqué François Patriat qui a été président de la région Bourgogne pendant 12 ans. Le patron du groupe LREM du Sénat précise ensuite sa pensée. « Ce n’est pas aux régions de fermer des lignes. C’est aux régions de regarder au cas par cas comment on organise la mobilité sur le territoire. Il faut une mobilité plus souple, plus efficace et qui rend mieux service aux habitants » a-t-il conclu.
Mercredi soir, les députés ont adopté en commission le projet de loi sur le pacte ferroviaire. Élisabeth Borne s'est dite « défavorable à l'idée que c'est le gouvernement qui aurait à trancher de l'avenir des lignes », soulignant que pour beaucoup, elles sont dans le champ de développement et d'aménagement des régions.