Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.
SNCF : La CGT veut donner un « caractère aérien » à la mobilisation
Par Public Sénat
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Mécontente de son entrevue avec le Premier ministre Édouard Philippe sur la réforme ferroviaire, la CGT veut maintenir la pression. Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-Cheminots veut plaider pour un maintien de la « journée sans cheminots » du 14 mai, lors de la réunion entre les différentes fédérations ce mercredi.
Mais ce n’est pas tout, le représentant syndical envisage même de donner « un caractère aérien » à cette journée de mobilisation. « On poussera à ce qu’elle soit maintenue, voire même qu’elle prenne un caractère aérien », a annoncé tout sourire Laurent Brun, en gardant le mystère.
« Ce sera la surprise »
S’agira-t-il d’une jonction avec le mouvement social en cours à Air France ? « Non, non, c’est autre chose », selon lui. « Vous verrez mercredi, ce sera la surprise. »
Une hypothèse pourrait être un appel à la grève dans l’Aviation civile, qui s’était mobilisée le 22 mars dans le cadre d’un mouvement de la fonction publique. Une seule certitude, le premier syndicat du secteur, l’USAC-CGT a déposé il y a deux semaines un préavis de grève pour le 22 mai.
Autre possibilité : il pourrait s’agir d’une allusion au sort de la direction de la SNCF, et à l’avenir de son PDG Guillaume Pépy. Et si trois jours après l’annonce de la démission du PDG d’Air France, Jean-Marc Janaillac, désavoué après le rejet d’un accord par plus de 55% des salariés, la CGT était tentée de faire le parallèle ?
Sur Twitter, la CGT Cheminots de Montauban appelait samedi à la tenue d’un « référendum interne » au sein de la SNCF sur la réforme. « Si les cheminotes et les cheminots refusent la réforme, Pépy doit partir », prévenait la fédération.
Cette option ne recueille pas l’aval du patron de la CFDT, Laurent Berger, interrogé à notre micro. « La comparaison entre Air France et la SNCF ne vaut que si on politise le débat social », a-t-il réagi. « La question n’est pas de dégager je ne sais qui. La question c’est : que construit-on comme cadre social et comme avenir du ferroviaire demain ce pays ? »