SNCF: la grève, une « réponse a maxima » à « une réforme a minima », selon Woerth
La grève à la SNCF est "une réponse a maxima des syndicats" face à "une réforme a minima" du gouvernement, a jugé mardi Eric...

SNCF: la grève, une « réponse a maxima » à « une réforme a minima », selon Woerth

La grève à la SNCF est "une réponse a maxima des syndicats" face à "une réforme a minima" du gouvernement, a jugé mardi Eric...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La grève à la SNCF est "une réponse a maxima des syndicats" face à "une réforme a minima" du gouvernement, a jugé mardi Eric Woerth, président (LR) de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

"C'est une réforme a minima du gouvernement avec une réponse a maxima des syndicats. On est dans un schéma malheureusement classique et qui paie la note ? Ce sont les usagers", a lancé Eric Woerth sur Radio Classique.

"C'est une réforme a minima", a-t-il martelé, tout en apportant son soutien à cette réforme. "Tout ce qui est ouverture (à la concurrence, NDLR), ça c'est passé avant, et le statut (la réforme du statut de cheminot, NDLR) c'est pour les nouveaux entrants".

Le député de l'Oise a également dit avoir "du mal à (s)'expliquer" la grève des cheminots: "est-ce qu'ils seront moins bien payés après ? Non. Est-ce que l'emploi à vie, la protection de l'emploi, sera moins assuré ? Non".

"Et je ne crois pas un instant ce que disent un certain nombre de syndicalistes, +on fait ça pour défendre le service public, pour défendre les usagers+. Non, ils ne défendent pas les usagers, au fond, ils les +emmerdent+, les usagers", a asséné M. Woerth.

L'ancien ministre du Budget a aussi estimé que le "climat social" était en partie responsable de la situation actuelle de l'entreprise. "Les syndicats qui aujourd'hui font grève et appellent sans arrêt à faire grève ne sont pas totalement irresponsables de cela. Ils ont mis une chape de plomb sur l'entreprise depuis de nombreuses années, cette chape de plomb, ce sont les usagers qui la paient", a-t-il estimé.

Sur LCP, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a dénoncé "la grève la plus politique qu'on ait rencontrée depuis plusieurs années".

"Il y a une volonté de la CGT de dire +on va profiter du bastion qu'est la SNCF pour la CGT pour essayer d'en faire une opposition globale à la politique de réforme du gouvernement+", a-t-il estimé.

Si Emmanuel Macron "recule sur la SNCF, s'il laisse mourir cette entreprise", il ne pourra plus "faire une seule" réforme, a-t-il mis en garde.

Partager cet article

Dans la même thématique

SNCF: la grève, une « réponse a maxima » à « une réforme a minima », selon Woerth
3min

Politique

« On peut avoir de très bonnes habitudes de consommation sur internet, sans avoir à ruiner son éthique », estime cet étudiant en droit

A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.

Le

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le