SNCF : « Madame Borne a fait du bon boulot » estime Renaud Muselier
Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, est un soutien « acharné » de la réforme d'Elisabeth Borne, sur la SNCF. Il revient sur la gestion « catastrophique » du service ferroviaire dans sa région.

SNCF : « Madame Borne a fait du bon boulot » estime Renaud Muselier

Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, est un soutien « acharné » de la réforme d'Elisabeth Borne, sur la SNCF. Il revient sur la gestion « catastrophique » du service ferroviaire dans sa région.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La réforme ferroviaire du gouvernement arrivera au Sénat le 29 juin prochain. Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, y est favorable. Il explique pourquoi.

« On a, dans notre région, avec les TER dont nous avons la responsabilité, le plus mauvais service SNCF de France » déclare-t-il, et il argumente : « On a 80% de trains à l’heure, 20% de trains en retard, et 10% de trains annulés ». « C’est globalement un service catastrophique ».

« Nous on n’est pas pour la privatisation, on veut juste que pour les 370 millions que l’on donne à la SNCF, on ait un service en face qui soit là » rappelle l’élu.

La région PACA a lancé des appels d’offre pour ouvrir les lignes gérées par ses soins, au privé. « Comme la privatisation ou l’appel à la concurrence arrivera dans le cadre de l’Europe, qui l’a imposé au niveau européen, et dont certains pays ont déjà commencé. (…). J’ai fait un appel à manifestation d’intérêts, et  j’ai eu une dizaine de candidatures qui s’est manifestée, dont la filiale de la SNCF, et la SNCF n’a pas répondu » explique Renaud Muselier.  

« Il y a un espèce de double langage à l’intérieur de la SNCF, qui est très performante, pour prendre les départs de marchés en Allemagne, par l’intermédiaire de sa filiale, mais qui n’arrive pas à fournir un bon service chez nous ! » s’exhorte-t-il avant de persister et signer : « Madame Borne a fait du bon boulot, je la soutiens, et je suis un partisan de cette réforme, acharné ».

Des cheminots ont bloqué la gare Saint-Charles de Marseille en début de semaine. Sur ce point,  le député européen est clair : « On a le droit de manifester, on a le droit de faire la grève. On n’a pas le droit d’empêcher de travailler, on n’a pas le droit de d’atteindre aux libertés des autres ».

Elisabeth Borne est auditionnée ce mercredi devant la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, au Sénat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le