SNCF: Pavageau (FO) accuse le gouvernement de « déprotéger » les cheminots
Le nouveau secrétaire général de Force Ouvrière (FO), Pascal Pavageau, reçu lundi par le Premier ministre, a accusé le...

SNCF: Pavageau (FO) accuse le gouvernement de « déprotéger » les cheminots

Le nouveau secrétaire général de Force Ouvrière (FO), Pascal Pavageau, reçu lundi par le Premier ministre, a accusé le...
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Le nouveau secrétaire général de Force Ouvrière (FO), Pascal Pavageau, reçu lundi par le Premier ministre, a accusé le gouvernement de "déprotéger" les cheminots de la SNCF avec son projet de réforme ferroviaire.

Avec la prochaine ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de personnes, les cheminots "vont se retrouver dans des conditions dégradées, transférés dans des entreprises qui vont appliquer un moindre coût salarial (...) déprotégés avec moins de droits, moins de rémunération", a-t-il déclaré à la presse à la sortie d'une réunion avec Édouard Philippe.

En outre, a-t-il ajouté, les usagers devront "payer plus avec des lignes en moins. Tout le monde va être perdant", "nous serons tous et toutes les victimes à un moment donné de cette contre-réforme".

FO, syndicat représentatif dans la branche ferroviaire mais pas à la SNCF, a "proposé une issue (au conflit) par la négociation", ce qui a été "refusé par le gouvernement" qui "ne veut discuter de rien", a indiqué M. Pavageau.

"On est bien parti pour le maintien de la grève", a-t-il estimé, soulignant que c'était aux cheminots d'en prendre la décision en assemblée générale.

Avec l'ouverture à la concurrence, "on va avoir de multiples entreprises qui vont se partager un réseau en très mauvais état et sur lequel aucune d'entre elles ne viendra investir", ainsi qu'"une situation dégradée" pour les salariés "couverts aujourd'hui par (le) statut" de cheminot que le gouvernement a "décidé de façon unilatérale de casser", a-t-il dénoncé.

"On a rappelé qu'il n'y a aucune obligation dans le cadre de cette ouverture à la concurrence de toucher au statut et, pourtant, c'est que dogmatiquement, idéologiquement, le gouvernement a choisi de faire", a-t-il critiqué.

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