SNCF : Richard Ferrand fustige « les agitateurs qui veulent faire de l’anti-Macron primaire »
Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Richard Ferrand, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, est revenu sur le mouvement de grève qui frappe ce mardi la SNCF. « Certains, extrêmement minoritaires, veulent jouer un troisième tour de la Présidentielle ».

SNCF : Richard Ferrand fustige « les agitateurs qui veulent faire de l’anti-Macron primaire »

Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Richard Ferrand, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, est revenu sur le mouvement de grève qui frappe ce mardi la SNCF. « Certains, extrêmement minoritaires, veulent jouer un troisième tour de la Présidentielle ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« La plupart des cheminots ont des inquiétudes, et je les comprends. Ensuite, ils en ont un peu marre du cheminot bashing. Moi, je les aime les cheminots. Je vois comment ils se dévouent. Je vois comment ils bossent. Simplement, ils ont des infrastructures qui ne sont pas au niveau, parfois des trains » a considéré, ce matin, le patron du groupe La République en Marche au sujet du mouvement de grève contre la réforme ferroviaire ».

Pour Richard Ferrand, en effet, la vraie raison de la colère des salariés de la SNCF a pour cause « le sous investissement de ces dernières années » (…) Lorsque l’on investit. Lorsqu’on donne une perspective tant aux cheminots qu’aux passagers alors on va vers un nouvel âge d’or. Pour l’instant il y a des peurs, mais il y a aussi des manipulations ».

Le député du Finistère appelle « à sortir des surcoûts de fonctionnement, 14 milliards par an ». « Il faut sortir de cette dette qui empêche d’investir, 48 milliards, et retrouver avec les cheminots, un projet d’avenir, un projet d’entreprise publique d’avenir » a-t-il ajouté en référence au projet de réforme ferroviaire ».

Et alors que le mouvement de grève est parti pour durer plusieurs semaines, Richard Ferrand en attribue une part de responsabilité à une minorité qui « veut jouer un troisième tour de la Présidentielle », « à des agitateurs qui prennent en otage ce débat pour faire de l’anti Macron primaire.

Dans la même thématique

SNCF : Richard Ferrand fustige « les agitateurs qui veulent faire de l’anti-Macron primaire »
4min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : « Il met en scène son impuissance », pour Marine Tondelier

Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des Ecologistes a réagi à la longue interview du chef de l’Etat, sur TF1 mardi soir. « Avec Emmanuel Macron, même quand on n’attend rien, on est déçu », affirme Marine Tondelier qui a fustigé les « effets d’annonce » de l’Elysée en amont de l’émission.

Le

SNCF : Richard Ferrand fustige « les agitateurs qui veulent faire de l’anti-Macron primaire »
5min

Politique

Projet de loi de refondation pour Mayotte : « Pas d’obsession particulière » sur l’immigration assure Manuel Valls

Après une loi d’urgence pour adoptée en février, le Sénat s’apprête à examiner le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte qui prévoit 3,2 milliards d’euros pour des investissements jugés « prioritaires », et ce, sur la période 2025-2031. Un texte qui comporte plusieurs mesures sur l’immigration, mais pas la levée des titres de séjour territorialisés, comme le demandent les élus locaux. Une proposition de loi en ce sens a été déposée au Sénat.

Le

Paris: French President Emmanuel Macron during an interview on TV chanel TF1
14min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : référendum, Gaza, fin de vie… On vous résume les trois heures d’émission

Dans le cadre de l’émission spéciale « Emmanuel Macron - Les défis de la France », le président de la République a répondu, pendant trois heures, à plusieurs personnalités sur l’actualité nationale et internationale, sur TF1. Il s’est prononcé pour la tenue d’« une consultation multiple, c’est-à-dire plusieurs référendums, dans les mois qui viennent », sur des sujets qui restent à déterminer. Sur la situation à Gaza, il a estimé que « ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benyamin Netanyahou est inacceptable ».

Le

NMR
8min

Politique

Nicolas Mayer-Rossignol et ses amis promettent de « changer radicalement le PS »

A deux semaines du vote des militants, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, qui ambitionne de détrôner Olivier Faure de la tête du PS, a présenté avec sa « dream team » les « 100 premier jours » de son action, s’il remporte le congrès du parti. Avec une ambition : ne pas être « une gauche fantasmée », explique François Kalfon, mais plutôt « une gauche qui veut traiter les problèmes du réel ».

Le