Limiter le chauffage à 19 degrés dans les appartements ou les bureaux, ballons d’eau chaude réglés à 55 degrés, renforcement du télétravail et des aides pour la rénovation des logements… Le gouvernement a présenté son plan de sobriété énergétique. Objectif : éviter les pénuries de gaz ou d’électricité et réduire l’empreinte carbone du pays, dans un contexte de guerre en l’Ukraine.
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« La sobriété s’est imposée comme une nécessité », a lancé ce jeudi la première ministre, Elisabeth Borne. « Ce n’est pas produire moins et faire le choix de la décroissance. C’est éviter les consommations inutiles et ne pas consommer tous au même moment. Ce sont des gestes parfois anodins et qui, à grande échelle, ont un impact considérable », a-t-elle défendu, ajoutant : « L’Etat doit montrer l’exemple, et avec lui, les collectivités, les entreprises et les citoyens doivent agir ensemble, chacun à la mesure de ses capacités. C’est la mobilisation générale qui donnera des résultats ».
Cette sobriété est aussi « un pilier de la planification écologique », soutient Elisabeth Borne, qui parle aussi de « pouvoir d’achat durable ». « La sobriété est là pour s’installer. C’est une opportunité pour nous, comme pour la société ». Et de conclure : « Nous avons tous notre part à jouer. C’est l’affaire de tous ».