Thierry Solère, porte-parole de François Fillon, a accusé lundi le gouvernement d'"organiser des fuites dans la presse" dans les affaires en cours, "pour essayer de parasiter la présidentielle".
"C'est ce gouvernement qui organise des fuites dans la presse pour essayer de parasiter la présidentielle", a affirmé Thierry Solère sur CNews.
"Dans le fonctionnement de nos institutions, qu'est-ce qui ne va pas ? Ce n'est pas que la justice fasse son travail, je suis attaché à son indépendance", a-t-il déclaré.
"Ce qui ne va pas, c'est qu'à 55 jours de l'élection, les PV d'audition des uns ou des autres se retrouvent dans le journal sous la signature de deux journalistes dont on connaît la proximité, notamment avec François Hollande", a-t-il développé, citant les journalistes du Monde Fabrice Lhomme et Gérard Davet, auteurs du livre de confidences du président.
Les journalistes du Monde Fabrice Lhomme (g) et Gérard Davet, le 10 novembre 2014 à Paris
AFP/Archives
"Il y a le risque de l'instrumentalisation parce qu'on laisse des casseurs prospérer partout en France, parce qu'on laisse des gens perturber des manifestations, parce qu'on fait fuiter de manière organisée des PV à charge dans la presse, tout ça participe d'instrumentaliser l'opinion publique", a dénoncé M. Solère.
« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.
Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.
À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.
Fondé sur le principe du pollueur-payeur, un amendement porté par la droite sénatoriale au budget 2026 propose de taxer les bateaux de croisières lors de chaque escale en France, à hauteur de 15 euros par passager. Son rendement est évalué à 75 millions d’euros par an.