Solère pour une suppression de l’immunité parlementaire qui « ne sert à rien »
Le député LR Thierry Solère s'est dit jeudi pour la fin de l'immunité parlementaire, qui "ne sert à rien" à part à "entretenir ce...

Solère pour une suppression de l’immunité parlementaire qui « ne sert à rien »

Le député LR Thierry Solère s'est dit jeudi pour la fin de l'immunité parlementaire, qui "ne sert à rien" à part à "entretenir ce...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le député LR Thierry Solère s'est dit jeudi pour la fin de l'immunité parlementaire, qui "ne sert à rien" à part à "entretenir ce petit soupçon perpétuel" visant la classe politique.

"Toutes ces histoires d'immunité parlementaire et tout, il faut que ça cesse", a-t-il dit sur RMC/BFMTV.

"Je pense que ça ne sert à rien et que ça entretient ce doute et ce soupçon perpétuel que la classe politique essaie de ne pas vivre comme les autres Français" a-t-il ajouté.

Pourrait-il demander un amendement en ce sens à la loi de moralisation de la vie publique ? "J'en parlerai avec mes collègues du groupe", a répondu celui qui a lancé mercredi, avec des députés LR et UDI, un groupe de "constructifs" à l'Assemblée.

"Dès qu'un juge d'instruction veut mettre un député en examen et qu'il a besoin de le contraindre pour éventuellement le placer en garde à vue, il demande la levée (de l'immunité parlementaire) et elle est automatique, donc ça sert à quoi ? A pas grand chose", a-t-il aussi dit.

Il a abordé le sujet en évoquant les cas des ministres démissionnaires du premier gouvernement Philippe, Marielle de Sarnez et Richard Ferrand, redevenus députés, "absolument pas poursuivis par la justice" à ce stade, mais qui sont des "citoyens comme les autres".

M. Ferrand, réélu député du Finistère et qui devrait prendre la tête du groupe la République en marche (REM) à l'Assemblée, est mis en cause dans une affaire immobilière. Il a assuré mardi que si la justice souhaitait l'entendre dans le cadre de l'enquête préliminaire dont il fait l'objet, il ne serait "pas question d'immunité" parlementaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

Solère pour une suppression de l’immunité parlementaire qui « ne sert à rien »
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le

Solère pour une suppression de l’immunité parlementaire qui « ne sert à rien »
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

Solère pour une suppression de l’immunité parlementaire qui « ne sert à rien »
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le