Sommet franco-britannique : « Beaucoup de bruit pour rien », pour Sébastien Chenu (FN)
La question migratoire était au cœur du 35e sommet entre la France et la Grande Bretagne. Londres s’est engagé à débourser 50,5 millions euros supplémentaire pour la gestion de la frontière à Calais. Un effort jugé insuffisant par le député FN du Nord qui plaide pour la sortie des accords de Schengen.

Sommet franco-britannique : « Beaucoup de bruit pour rien », pour Sébastien Chenu (FN)

La question migratoire était au cœur du 35e sommet entre la France et la Grande Bretagne. Londres s’est engagé à débourser 50,5 millions euros supplémentaire pour la gestion de la frontière à Calais. Un effort jugé insuffisant par le député FN du Nord qui plaide pour la sortie des accords de Schengen.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après un discours ferme sur la question migratoire à Calais, le président de la République s’est rendu en Angleterre, hier, pour le 35e sommet franco-britannique. Une rencontre à l’issue de laquelle Emmanuel Macron et Theresa May ont vanté « une entente cordiale » et présenté un nouvel accord sur le contrôle de l’immigration. Le traité de Sandhurst, qui complète les accords du Touquet de 2004, prévoit une augmentation 50,5 millions d’euros de la contribution britannique au contrôle de la frontière commune. Un effort financier qui ne contente le député FN du Nord, Sébastien Chenu.

« Nous, on gère la frontière britannique » c’est « un non-sens absolu », fulmine Sébastien Chenu.

Invité de Territoires d’Infos ce vendredi, Sébastien Chenu en appelle à une formule Shakespearienne « beaucoup de bruit pour rien » pour qualifier le 35e sommet britannique. « Depuis deux jours on assiste à une communication incroyable et des résultats qui ne seront évidemment pas à la hauteur », fulmine le député FN. La hausse de la contribution britannique au contrôle de la frontière commune ne résout « pas le problème de fond », selon Sébastien Chenu.

Lire aussi : Macron et May signent un traité sur le contrôle de l'immigration à leur frontière

Selon lui, « tant qu’on ne sortira pas des accords de Schengen, tant qu’on n’aura pas la maîtrise de nos frontières d’une façon tout à fait ordonnée pour savoir qui rentre, qui sort, qui se maintient, sur quels critères et bien on en arrivera à ce genre de faux accord, d’accord bidon. »

« On reste prisonnier, nous, des accords de Schengen et la Grande-Bretagne est dans sa logique qui est celle du refus »s’agace-t-il. Et de regretter que  Londres et Paris soient dans « des logiques différentes. » Selon lui, les Britanniques sont sortis de l’Union européenne « en partie » pour « la question migratoire. » « Les Anglais ne veulent plus voir leur frontière débordée de migrants », affirme-t-il.  

Partager cet article

Dans la même thématique

Sommet franco-britannique : « Beaucoup de bruit pour rien », pour Sébastien Chenu (FN)
4min

Politique

Budget 2026 : « L’ordonnance, c‘est la négation du Parlement, voilà pourquoi le Parlement doit être raisonnable », déplore Gérard Larcher

Invité du Grand Jury RTL Public Sénat et Le Figaro, le président du Sénat, Gérard Larcher, évoque les discussions budgétaires et déplore le poids du Parti socialiste dans les négociations avec l’exécutif. Opposé à la suspension de la réforme des retraites, le président du Sénat craint également un recours aux ordonnances.

Le

Sommet franco-britannique : « Beaucoup de bruit pour rien », pour Sébastien Chenu (FN)
3min

Politique

« Ce sont des centaines de milliers de patients qui sont aujourd’hui en train de mourir », alerte ce médecin généraliste installé en Haute-Vienne

En France, neuf millions de personnes vivent dans un désert médical. L’augmentation de ce chiffre ne cesse d’inquiéter les professionnels de santé qui appellent le personnel politique à agir au plus vite, car derrière les statistiques se cache un véritable enjeu sanitaire. Raccourcir les parcours de formation des médecins ? Aller aux devants des patients avec des bus médicalisés ? Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Corinne Imbert et le médecin généraliste Martial Jardel pour en débattre dans l’émission Et la Santé ça va ?.

Le