Sondage : 80% des Français ont une mauvaise opinion du PS

Sondage : 80% des Français ont une mauvaise opinion du PS

L’image du Parti socialiste s’est encore fortement dégradée ces deux dernières années. C’est le principal enseignement d’un sondage Opinion Way pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après sa déroute à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste voit sa cote de popularité poursuivre son décrochage dans l’opinion. Réalisé plus de cinq mois après la défaite de Benoît Hamon, un sondage Opinion Way, pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique, révèle que huit Français sur dix ont une « mauvaise opinion » du Parti socialiste.

C’est neuf points de plus que lors de la précédente enquête, en juin 2015, à la fin de la troisième année à l’Élysée de François Hollande. 38% des personnes interrogées répondent même avoir une « très mauvaise opinion » du PS aujourd’hui.

Une défiance moins importante chez les jeunes

Le désenchantement vis-à-vis du PS ne date pas d’hier. Cette dégringolade est continue depuis cinq ans :

PS : sondage Opinion Way
Source : Opinion Way

Cette défiance touche toutes les catégories de Français, quel que soit leur âge ou leur situation professionnelle. Cependant, le PS compte davantage de soutiens parmi les plus jeunes. Si les plus de 65 ans sont 86% à voir une mauvaise opinion du PS, ils ne sont « que » 67% chez les 18-24 ans.

Même l’électorat de Benoît Hamon porte un regard partagé sur la rue de Solférino. 51% ont une bonne opinion du parti, contre 44% qui en a une mauvaise opinion (5% ne se prononcent pas).

Une majorité de Français estime que le PS ne pèsera pas en 2022

77% des personnes interrogées estiment par ailleurs que le Parti socialiste ne sera pas une force qui comptera dans la vie politique dans cinq ans. En revanche, les sympathisants du PS sont 76% à penser que cette force comptera lors des prochaines élections nationales.

Le sondage a été réalisé les 4 et 5 octobre 2017, par questionnaire auto administré en ligne, auprès d’un échantillon de 1003 personnes représentatif de la population français âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Pour un échantillon de 1.000 personnes, la marge d’erreur est comprise entre 1,5 et 3 points.

Dans la même thématique

Sondage : 80% des Français ont une mauvaise opinion du PS
4min

Politique

Budget 2025 : « Le message qui est envoyé est dramatique, ce n’est pas un coup de rabot, on y est allé à la hache », déplore Guillaume Gontard

Avant la commission mixte paritaire sur le budget, les oppositions formulent leurs réserves sur le texte issu du Sénat. Sur le plateau de Parlement Hebdo, l'écologiste Guillaume Gontard dénonce un budget « totalement austéritaire », le député RN, Gaëtan Dussausaye, évoque un « budget de punition sociale ». Néanmoins, le fond des critiques et la position à adopter en cas de recours au 49-3 divergent.

Le

DOUAI : GERALD DARMANIN
5min

Politique

Narcotrafiquants : Gérald Darmanin annonce une première prison de haute sécurité fin juillet

Alors qu’approche l’examen à la chambre haute, de la proposition de loi sénatoriale et transpartisane sur le narcotrafic, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin a annoncé, la mise en place d’une première prison de haute sécurité fin juillet, et deux autres d’ici deux ans, pour détenir « plus de 600 » narcotrafiquants « particulièrement dangereux ».

Le

Sondage : 80% des Français ont une mauvaise opinion du PS
2min

Politique

Budget 2025 : « La copie qui sort du Sénat propose plus de 6 milliards d’économies par rapport au projet initial du gouvernement », se félicite Jean-François Husson

Ce 23 janvier, le Sénat a adopté le projet de loi de finances pour 2025. « Une satisfaction » pour son rapporteur général, le sénateur Les Républicains Jean-François Husson. Le travail n’est toutefois pas terminé : le texte doit encore aboutir à un accord entre sénateurs et députés en commission mixte paritaire.

Le