From left to right, lead candidates for the upcoming European election, Francois-Xavier Bellamy, of the conservative Les Republicains, Jordan Bardella, of the French far right National Rally, Marion Marechal, of the of the French far-right Reconquete party, Marie Toussaint of the Green Party, Leon Deffontaines of the French Communist Party, Manon Aubry of the far-left LFI (Unbowed) party, Valerie Hayer of the French of the presidential Renew party and Raphael Glucksmann of the French Socialist Party pose before a debate French state owned TV channel France 2, in Aubervilliers, near Paris, Tuesday June 4, 2024. (Stephane de Sakutin, Pool via AP)/MEU119/24156729422089/POOL PHOTO/2406042225
Sondage : en léger recul, Bardella reste largement en tête à 32 % des intentions de vote, un point sépare Hayer et Glucksmann
Dans la dernière ligne droite de la campagne des Européennes, la liste RN menée par Jordan Bardella baisse, mais écrase la concurrence avec avec 32 % des intentions de vote selon le baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale. Derrière Valérie Hayer (15 %) n’est plus qu’à un point de Raphaël Glucksmann (14 %).
A trois jours du scrutin, il n’y a aucun suspense sur le nom de la liste qui arrivera largement en tête des élections européennes d’après notre sondage. Le dernier relevé du baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, place la liste RN de Jordan Bardella largement en tête avec 32 % d’intention de vote, en recul de deux points par rapport à la semaine dernière (lire notre article).
« Malgré son recul sensible dans notre dernière enquête avant le scrutin, signe qu’il a sans doute été davantage en difficulté dans les derniers débats, Bardella écrase toujours la concurrence. Il retrouve finalement son niveau d’avril, soit son niveau médian depuis le début de l’année », souligne Gaël Sliman, président d’Odoxa.
Cette baisse profite à Marion Maréchal dont la liste Reconquête gagne 2 points par rapport au dernier baromètre et se retrouve à 6 %. Un score qui permettrait au parti d’Éric Zemmour d’avoir des élus à Bruxelles. Il en va de sa survie sur la scène politique.
Valérie Hayer à un point de la troisième place
Derrière Jordan Bardella, on retrouve toujours la liste de Renaissance, du Modem, d’Horizons et de l’UDI, conduite par Valérie Hayer. Mais cet ordre pourrait changer dimanche soir. ». Le soutien pour le moins appuyé du Premier ministre lundi à sa candidate ne semble pas avoir porté ses fruits. En effet, la liste de la majorité stagne avec 15 % d’intentions de vote, le même score que la semaine dernière, et voit s’approcher de plus en plus dans son rétroviseur Raphaël Glucksmann. La liste Parti socialiste – Place publique progresse de 0,5 % pour atteindre 14 % d’intentions de vote, « donc largement dans les marges d’erreur statistiques des sondages ». « Les courbes entre eux peuvent donc se croiser et Valérie Hayer se trouver reléguée en troisième position », observe Gael Sliman avant d’ajouter : « Mais, depuis longtemps, l’objectif n’est ni de rattraper Bardella, ni même de perdre honorablement face à lui : il est de sanctuariser cette deuxième place et de ne surtout pas se faire dépasser par Raphaël Glucksmann.
Derrière, la liste LFI de Manon Aubry et celle du LR François-Xavier Bellamy stagnent à 7 % toutes les deux et ne semblent pas en mesure de rattraper le trio de tête. En queue de peloton, on observe une baisse de 1 point de la liste des Ecologistes (ex-Europe Ecologie Les Verts) conduite par Marie Toussaint qui se retrouve à 5 %. Un seuil qui ne permettrait pas au parti d’avoir des élus. Pour rappel, la liste EELV avait rassemblé 13,5 % des électeurs lors des dernières élections européennes en 2019. La baisse des écologistes semble profiter à la liste du parti animaliste conduite par Hélène Thouy créditée de 3,5 %. Elle gagne 2 points et se retrouve devant la liste PCF de Léon Deffontaines qui, elle, perd 0,5 % et obtient 2 % d’intentions de vote.
Enfin, la moitié des Français (50,7 %) devraient s’abstenir de voter aux élections européennes. Avec 49,3 % de participation, ces élections européennes se situeraient à un niveau proche de celui observé en 2019 (50,12 %) mais « supérieur à la participation observée lors des précédents scrutins européens durant 25 ans. En effet, de 1999 à 2014, la participation aux élections européennes a oscillé entre 40,6 % et 46,8 % », rappelle Gael Sliman.
A noter que malgré le profil sociologique des électeurs normalement plus « favorables » à la majorité qu’au RN (CSP+, aisés, âgés…) c’est pourtant la liste de Jordan Bardella qui mobilise davantage son socle électoral. Ainsi les électeurs ayant voté pour Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2022 sont 67% à indiquer vouloir voter le 9 juin. Ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron ne sont que 55% à prévoir de le faire. Et près d’un sur deux ne revotera pas nécessairement cette fois-ci pour la liste de la majorité présidentielle.
Méthodologie
Enquête réalisée par Internet du 05 au 6 juin 2024
Echantillon représentatif de 1 808 Français âgés de 18 ans et plus dont 1 654 inscrits sur les listes électorales. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession de l’interviewé, région UDA9 et catégorie d’agglomération. Critères de redressement des intentions de votes : échantillon brut redressé sur critères sociodémographiques (sexe, âge, profession de l’interviewé, région et catégorie d’agglomération), vote à l’élection présidentielle de 2022 et aux élections européennes de 2019. La publication de ce sondage doit également s’accompagner des informations sur les marges d’erreurs : les marges d’erreur des intentions de vote s’établissent selon le score visé, entre plus ou moins 1,4 et 3,0 points. Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport sont établies auprès des personnes inscrites sur les listes électorales étant certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 985 individus.
Avec le non-recours au 49.3, les socialistes ont été entendus par Sébastien Lecornu. Mais ils sont désormais contraints à voter le budget de la Sécurité sociale pour valider la suspension de la réforme des retraites. Un véhicule législatif confirmé par le Premier ministre, ce mercredi. Sans cette arme du parlementarisme rationalisé, les budgets de la Sécurité sociale comme celui de l’Etat seront également amendés par la droite. Ce qui pourrait amener à des copies finales difficiles à assumer pour les socialistes.
Le Premier ministre d’exprime devant les sénateurs à partir de 15 heures ce 15 octobre. Il est attendu notamment sur la question des collectivités territoriales, et sur la suspension de la réforme des retraites.
« Le scénario économique pour l’année 2026 repose sur une hypothèse optimiste », affirme devant le Sénat Pierre Moscovici, président du Haut conseil des finances publiques. Il doute de la capacité du gouvernement à atteindre ses objectifs, avec un budget dont la copie finale est très incertaine. Seule « bonne nouvelle » : « Un début d’amélioration de nos finances publiques » en 2025, après « le bug majeur de 2024 ».
Après l’annonce de la suspension de la réforme des retraites par Sébastien Lecornu, le Parti socialiste a indiqué ne pas censurer d’emblée le nouveau gouvernement. Président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner se réjouit de la « réponse très claire » obtenue sur cette revendication du PS, mais assure ne pas donner « un blanc-seing » à l’exécutif.
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Discours de politique générale de Sébastien Lecornu au Sénat
Discours de politique générale de Sébastien Lecornu au Sénat