Emmanuel Macron reste en tête des personnalités suscitant le plus de soutien ou de sympathie, mais est en recul, tandis que François Fillon dégringole et que Benoît Hamon s'envole, selon un sondage Odoxa rendu public mardi.
Le candidat d'En marche!, en baisse de trois points, suscite toujours le plus d'adhésion (37%), devant Alain Juppé (35%, +1), selon ce baromètre mensuel réalisé pour L'Express, la presse régionale et France Inter.
Benoît Hamon, qui a remporté la primaire organisée par le PS le 29 janvier, se hisse à la troisième place à 33%, au même niveau que Jean-Luc Mélenchon (+1), en gagnant dix points.
Benoît Hamon le 9 février 2017 à Guéret dans la Creuse
AFP/Archives
Autant de points perdus pour François Fillon, le candidat de la droite, toujours dans la tourmente de l'affaire des emplois présumés fictifs de sa femme, qui chute à 22% (-10). Chez les seuls sympathisants de droite, il perd même 14 points à 63% d'adhésion.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, concède de son côté un point (25%), derrière François Bayrou (30%, +2).
Le sondage montre par ailleurs que le chef de l'Etat François Hollande gagne un point de popularité avec 21% de personnes interrogées qui le jugent bon président, le Premier ministre Bernard Cazeneuve restant quasi stable avec 40% d'opinions positives (-1).
Emmanuel Macron le 13 février 2017 à Alger
AFP
Sondage réalisé sur internet les 8 et 9 février auprès d'un échantillon représentatif de 1.001 personnes, selon la méthode des quotas.
Les baromètres sur les cotes de confiance donnent une indication de l'état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».
François Bayrou a réuni, ce vendredi, à Montpellier un comité interministériel des villes (CIV), très attendu par les élus locaux, à l’occasion duquel il a annoncé plus de 40 mesures axées sur la jeunesse et encourageant la mixité sociale dans les quartiers.
Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.