Benoît Hamon en forte hausse (+15 points) rejoint Emmanuel Macron (+1) en tête du classement des personnalités politiques et François Fillon perd du terrain, selon un sondage Yougov diffusé jeudi.
Avec 28% d'opinions positives, le vainqueur de la primaire organisée par le PS est au coude à coude avec Emmanuel Macron (28%). Ils devancent Jean-Luc Mélenchon (+3) et Marine Le Pen (+2) tous les deux à 26%, selon cette enquête pour le Huffington Post.
Emmanuel Macron, le 2 février à Paris
AFP
A droite, François Fillon (18%), empêtré dans les révélations sur les emplois présumés fictifs de sa femme, recule de 3 points à 18%, devant Alain Juppé qui en perd 4 à 17%.
Par ailleurs, seules 16% (-2) des personnes interrogées portent un jugement positif sur l'action de François Hollande à la tête de l'Etat, contre 78% (+2) d'un avis contraire.
Deux mois après son arrivée à Matignon, Bernard Cazeneuve est également en baisse, avec 27% (-2) de réponses favorables et 49% (+8) des personnes interrogées qui portent un jugement négatif sur son action.
Interrogés à moins de trois mois du 1er tour de la présidentielle sur le type de gouvernement qu'ils préféreraient avoir, les Français sont très partagés : 34% optent pour un gouvernement de droite, 33% pour un gouvernement de gauche et 32% ne savent pas.
Le vainqueur de la primaire organisée par le PS Benoît Hamon, le 2 février 2017 au Salon des Entrepreneurs
AFP
Enquête réalisé en ligne les 25 et 26 janvier auprès de 1.006 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points. Les cotes de confiance donnent une indication de l'état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.
Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.
Une directive européenne transposée en droit français par une ordonnance sur les règles de découverts bancaires suscite la polémique et l’inquiétude au point de conduire le ministre de l’Economie, Roland Lescure à réunir les acteurs du secteur bancaire et des représentants de consommateurs à Bercy, cet après-midi.
En déplacement aux assises de l’économie de la mer à La Rochelle, Emmanuel Macron a critiqué le déroulement des débats budgétaires et la volonté des députés de générer de nouvelles recettes. Le chef de l’Etat a défendu les « champions » français, vecteurs, selon lui, d’indépendance et de souveraineté.