Jean-Luc Mélenchon à la fête de l’humanité 2023

Sondage : Jean-Luc Mélenchon devient la personnalité politique la plus rejetée avec 62 % d’opinions défavorables

62 % des Français ont une opinion négative à l’égard de Jean-Luc Mélenchon. Après plusieurs jours de polémiques et de positions clivantes sur la situation au Proche-Orient, il prend pour la première fois la tête du classement des personnalités politiques les plus rejetées de notre sondage Odoxa.
Rédaction Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon fait les frais de sa communication dans le conflit entre le Hamas et Israël. Selon le dernier baromètre Odoxa pour Public Sénat et la presse quotidienne publié ce 31 octobre, l’image du leader de la France insoumise chute lourdement, après plusieurs expressions clivantes, qui ont déstabilisé y compris sa propre famille politique. Côté face, l’ancien député conserve encore 18 % d’adhésion chez les Français, c’est-à-dire de soutien ou de sympathie. C’est un point de moins depuis la précédente enquête de septembre. Côté pile, sa cote de rejet atteint désormais 62 %, soit une hausse de 4 points en un mois, il est désormais la personnalité politique du palmarès qui suscite le plus de rejet à son égard.

Rejet-Odoxa-octobre-2023

Son niveau de rejet surpasse celui d’Éric Zemmour, puisque dans le même temps le président de Reconquête est rejeté par 61 % des Français, c’est de 2 points de moins par rapport à septembre.

Les dégâts en termes d’image sont également profonds au sein de la gauche. La cote du troisième candidat de la présidentielle 2022 recule de 4 points chez les sympathisants de gauche et d’extrême gauche, et passe de 50 à 46 %. À l’heure où la NUPES bat de l’aile dans ce contexte, d’autres responsables font le chemin en sens inverse, tels que Fabien Roussel (46 %, +6 points), François Ruffin (44 %, +5 points) ou encore Olivier Faure (34 %, +8 points).

Gauche-droite-odoxa-octobre-2023

La cote d’Emmanuel Macron reprend des couleurs

Le palmarès de l’adhésion aux personnalités politique en ce mois d’octobre est par ailleurs marqué par une nouvelle progression de Gabriel Attal. Très exposé médiatiquement depuis septembre, le ministre de l’Education nationale continue sur sa lancée et progresse encore de 4 points. Il dépasse Marine Le Pen (35 %, -1 point) dans le classement. Édouard Philippe, à 40 %, reste en tête. Un mois après sa réélection, Gérard Larcher enregistre lui aussi une percée, passant de 14 à 20 % de cote d’adhésion.

À l’heure où la situation géopolitique se dégrade, l’enquête Odoxa laisse par ailleurs apparaître une poursuite du léger rebond de la popularité d’Emmanuel Macron. Selon le sondage, réalisé après sa visite au Proche-Orient, le chef de l’État recueille 34 % de bonnes opinions, soit deux points de plus en un mois. Élisabeth Borne ne bénéficie pas de la même lancée, les Français sont 30 % à dire qu’elle est une bonne Première ministre, c’est un recul d’un point en un mois.

Méthodologie : l’enquête a été réalisée le 25 octobre 2023, sur Internet, auprès d’un échantillon de 1 005 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Par exemple, dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20 %, la marge d’erreur est égale à 2,5 points : le pourcentage réel est donc compris entre 17,5 % et 22,5 %.

Dans la même thématique

Rosny sur Seine : Journees Parlementaires ensemble pour la Republique
7min

Politique

Face à Michel Barnier, les parlementaires macronistes esquissent les principes d’une « opposition constructive »

Les parlementaires macronistes, rassemblés dans les Yvelines pour leur rentrée, s’interrogent sur la position qu’ils doivent adopter face au nouveau Premier ministre Michel Barnier, dont ils ignorent encore le programme de réformes. Certains appellent à fixer dès à présent des lignes rouges avec, en creux, la possibilité d’un retrait en bloc du gouvernement, en cas de participation.

Le

Paris: French president  receives mayors of cities affected by the violent clashes
6min

Politique

Insécurité à Grenoble : le maire, Éric Piolle, coupable idéal ?

Suite au meurtre d’un agent de propreté dimanche à Grenoble, la politique sécuritaire du maire Ecologiste, Éric Piolle, est pointée du doigt par certains élus de droite. Celui-ci rappelle la compétence de l’Etat en la matière. En début d’année, lors de son audition devant la commission du Sénat sur le narcotrafic, il avait plaidé en faveur d’une modification du cadre juridique dans lequel interviennent les policiers municipaux.

Le

Paris: Valerie Pecresse press conference programme 100 first days
8min

Politique

Nouveau gouvernement : quels sénateurs pourraient rejoindre l’équipe Barnier ?

Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, est l’hypothèse la plus sérieuse à la Haute assemblée. « On lui a fait une proposition pour un ministère régalien », à l’intérieur ou la justice, confie un sénateur LR. Mais d’autres noms, qui ont plus ou moins la cote, circulent aussi…

Le

Sondage : Jean-Luc Mélenchon devient la personnalité politique la plus rejetée avec 62 % d’opinions défavorables
3min

Politique

Soutien au nouveau gouvernement ? « Je suis plutôt proche de Michel Barnier. Ce n'est pas une décision que je vais prendre seul », explique le député Horizons Laurent Marcangeli

Sur le plateau de Bonjour Chez Vous, Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud, a indiqué ne pas être opposé à l’idée de travailler avec Michel Barnier, mettant en avant leur proximité politique. Toutefois, il a souligné que la décision finale se fera collectivement et sera annoncée par le président du parti, Edouard Philippe.

Le