La popularité d'Emmanuel Macron est en lègère baisse (-1), celle d'Edouard Philippe perd trois points et le soutien des Français à la mobilisation contre la réforme des retraites reste élevé, selon un sondage BVA publié vendredi.
Sept Français sur dix (70%) estiment toujours que le mouvement de protestation doit se poursuivre, contre 29% qu'il doit s'arrêter.
Avec 33% d'opinions positives, le chef de l'Etat poursuit une glissade entamée en octobre (-4 pts en trois mois) et 66% (=) des personnes interrogées ne lui font pas confiance, selon cette enquête pour Orange, RTL et La Tribune.
Le Premier ministre Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, le 21 janvier 2020 à Paris
AFP/Archives
En première ligne sur le dossier retraites, le Premier ministre subit le contre-coup le plus fort, avec 37% (-3) d'avis favorables et 62% (+3) d'opinions inverses.
Edouard Philippe chute notamment auprès des sympathisants LR (-10) et gagne au contraire (+5) auprès de ceux de La République en Marche.
La plupart des enquêtes publiées ces dernières semaines donnaient au contraire le couple exécutif stable ou en légère hausse.
Des voyageurs attendent un train à la Gare Saint-Lazare, le 16 décembre 2019 à Paris lors d'une grève contre la réforme des retraites
AFP/Archives
Près d'un Français sur deux (45%) juge enfin que les réformes économiques d'Emmanuel Macron depuis 2017 ont "détérioré la situation de la France", 30% n'y voient aucun impact et pour 24% seulement elles l'ont améliorée.
Enquête réalisée en ligne du 22 au 23 janvier auprès de 1.005 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée d’action ce jeudi 2 octobre. Les syndicats espèrent une participation au moins équivalente à la précédente, alors que les discussions avec le Premier ministre n’ont pas abouti. Tour d’horizon des perturbations attendues secteur par secteur.
La patronne de Radio France, Sibyle Veil reçoit, ce mardi, une quinzaine de sénateurs Les Républicains. L’objectif de cette rencontre : donner des gages aux élus sur le respect d’honnêteté de pluralisme et d’indépendance de l’information au sein du service public, quelques semaines après la diffusion de la vidéo montrant les journalistes, Thomas Legrand et Patrick Cohen en discussion avec des cadres socialistes au sujet notamment de la candidate LR à la mairie Rachida Dati.
Invité de la matinale de Public Sénat, le maire de Nice, Christian Estrosi a expliqué son choix de donner le nom de Nicolas Sarkozy au parvis de l’Hôtel des polices de Nice. Un choix polémique, quelques jours après la condamnation de l’ancien président de la République.
Invité de la matinale de Public Sénat, Christian Estrosi, maire de Nice et vice-président d’Horizons, plaide pour une baisse des prélèvements obligatoires alors que le Premier ministre poursuit ses consultations.
Le
Le direct
Marie-Amélie Le Fur, la revanche d'une athlète sur la vie
Marie-Amélie Le Fur, la revanche d'une athlète sur la vie