Plus de la moitié des Français interrogés estiment que la déclaration d’indépendance de la Catalogne n’est pas une menace pour l’Union européenne, selon un sondage OpinionWay pour Public Sénat, Les Echos et Radio Classique.
Sondage : la déclaration d’indépendance de la Catalogne, pas une menace pour l’UE, selon 56% des Français
Plus de la moitié des Français interrogés estiment que la déclaration d’indépendance de la Catalogne n’est pas une menace pour l’Union européenne, selon un sondage OpinionWay pour Public Sénat, Les Echos et Radio Classique.
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Alors que l’indépendance de la Catalogne a été proclamée par vote au parlement catalan vendredi 27 octobre et que Carles Puigdemont, le dirigeant indépendantiste catalan destitué, pourrait faire l’objet d’un mandat d’arrêt européen s’il ne se présentait pas à sa convocation à Madrid, les Français, majoritairement, ne sont pas inquiets des conséquences de cette indépendance pour le reste de l’Europe.
Selon un sondage OpinionWay réalisé pour Public Sénat, Les Echos et Radio Classique, 56% des personnes interrogées considèrent que la déclaration d’indépendance de la Catalogne n’est pas une menace pour l’Union européenne.
Sondage Opinionway pour Public Sénat, les Echos, Radio Classique - 2 novembre 2017
Les électeurs de Marine Le Pen au 1er et second tour (à 70% et 72%), et ceux de Jean-Luc Mélenchon (à 67%), sont les plus nombreux à penser que la déclaration d’indépendance de la Catalogne n’est pas une menace pour l’UE.
En revanche, ce sont les électeurs de François Fillon (à 59%) au premier tour de l’élection présidentielle, qui estiment le plus que cela représente une menace.
L’enquête s’intéresse également à l’Union européenne face aux défis de la mondialisation. 65% des Français voient l’UE comme un atout face à la mondialisation, 33% non.
C’est chez les électeurs de Benoît Hamon, au 1er tour de la présidentielle, que l’engouement est le plus fort (à 88%) et chez ceux de Marine Le Pen, au 1er et second tour (à 63% et 60%) que le non l’emporte le plus.
L’enquête a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 31 octobre au 2 novembre , auprès d’un échantillon de 1009 personne représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas. Les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d'incertitude : 1,5 à 3 points au plus pour un échantillon de 1000 répondants.
C’était au tour du Rassemblement national cet après-midi d’être entendu par Sébastien Lecornu. A la fin du mois de juillet, Marine Le Pen avait tenu à rappeler les grandes lignes budgétaires du parti, dans une lettre adressée au Premier ministre sortant, François Bayrou.
Reçus ce mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, les dirigeants du Rassemblement national (RN) ont insisté sur la nécessité d’une « rupture » claire avec la politique menée par Emmanuel Macron depuis 2017.
Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».
Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.