Le president francais, Emmanuel Macron et son homologue le president de la Republique democratique du Congo Felix Tshisekedi lors d’une conference de presse apres un dejeuner de travail au palais de l’Elysee a Paris
Le president francais, Emmanuel Macron et son homologue le president de la Republique democratique du Congo lors d'une conference de presse apres un dejeuner de travail au palais de l'Elysee a Paris, France, le 30 avril 2024. French President Emmanuel Macron and the President of the Democratic Republic of the Congo during a press conference following their working lunch at the Elysee Palace in Paris, France, on April 30, 2024.//04SIPA_17130027/Credit:Stephane Lemouton-POOL/SIPA/2404301747

Sondage : la popularité d’Emmanuel Macron chute à 26% d’opinions favorables, celle de François Bayrou toujours très basse

Après avoir grimpé en mars à la faveur de ses positions sur la scène internationale, la popularité d’Emmanuel Macron s’est de nouveau érodée le mois dernier. Le président de la République récolte désormais 73% d’opinions défavorables, selon le nouveau baromètre d’Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. La cote de François Bayrou reste stable, mais toujours à un niveau très bas de 23% d’opinions favorables.
Théodore Azouze

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L’embellie dans les sondages aura été de courte durée. Emmanuel Macron voit sa popularité chuter de nouveau dans le dernier baromètre d’Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Publiée ce mardi 29 avril, l’étude montre que le président de la République n’obtient plus que 26% d’opinions favorables auprès du panel de Français interrogés, soit une baisse de trois points par rapport à mars. Ce taux le rapproche de sa pire performance en la matière (23%), atteinte en septembre après la dissolution, les élections législatives anticipées et la difficulté de pouvoir former un gouvernement.

cote de popularité Macron

Dans le détail, « plus des trois quarts des sympathisants de gauche (79% des LFI et 76% des PS), 92% des sympathisants RN et 58% de ceux de LR – dont le parti soutient pourtant le gouvernement – estiment ainsi qu’il n’est “pas un bon Président” », note Gaël Sliman, président d’Odoxa. Le chef de l’État avait connu un regain de popularité le mois précédent à la faveur de ses positions sur la scène internationale. La période avait en effet été marquée par les menaces de désengagement des États-Unis du conflit ukrainien, ainsi que par la perspective d’une guerre commerciale initiée par le président américain Donald Trump envers ses partenaires économiques.

François Bayrou « englué » dans l’affaire Bétharram et le conclave sur les retraites

François Bayrou ne s’en sort pas vraiment mieux. Certes, la cote de popularité du Premier ministre reste stable, mais toujours à un niveau très bas à 23% d’opinions favorables. 76% des Français questionnés affirment que le locataire de Matignon « n’est pas un bon Premier ministre », soit « le pire niveau enregistré en 10 ans », précise Gaël Sliman. Pour le sondeur, François Bayrou se trouve « englué dans l’affaire Bétharram (après les déclarations de sa propre fille) et dans un conclave sur les retraites suscitant les polémiques ».

popularité bayrou

Parmi les différents courants politiques, seuls les sympathisants de Renaissance octroient au maire de Pau une majorité d’opinions favorables (56%). Les plus sévères avec lui sont les Français proches des idées du Rassemblement national (8% d’opinions favorables) ou des Écologistes (17%). Les sympathisants des Républicains, dont certains cadres participent au « socle commun » avec le camp présidentiel, sont par ailleurs seulement 39% à saluer son approche.

Méthodologie

L’enquête a été réalisée les 23 et 24 avril 2025, sur Internet, auprès d’un échantillon de 1005 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Par exemple, dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20 % ou de 80 %, la marge d’erreur est égale à 2,5 points : le pourcentage réel est donc compris dans un intervalle entre 17,5 % et 22,5 %, ou entre 77,5 % et 82,5 %. Dans le cas de ce baromètre, les marges d’erreur des intentions de vote s’établissent selon le score visé, entre plus ou moins 1,8 et 4,1 points.

Partager cet article

Dans la même thématique

Sondage : la popularité d’Emmanuel Macron chute à 26% d’opinions favorables, celle de François Bayrou toujours très basse
10min

Politique

« J’ai été effarée de la situation de la sûreté et de la sécurité du Louvre à mon arrivée » : la présidente du musée se défend au Sénat, après le vol des joyaux

Pour sa première prise de parole publique depuis le vol spectaculaire des joyaux de la couronne au Louvre, sa présidente Laurence des Cars a mis en cause notamment la protection sur la voie publique, et notamment la vidéosurveillance sur les abords extérieurs du plus grand musée du monde.

Le

Sondage : la popularité d’Emmanuel Macron chute à 26% d’opinions favorables, celle de François Bayrou toujours très basse
5min

Politique

Le Sénat adopte à l’unanimité en deuxième lecture un texte qui renforce le statut de l’élu local

A moins 5 mois des municipales le Sénat a adopté à l’unanimité en deuxième lecture la proposition de loi transpartisane portant création d’un statut de l’élu local. Revalorisation des indemnités et des retraites, mesures de conciliation avec la vie personnelle, le texte, soutenu par le gouvernement, a pour but d’encourager l’engagement des élus locaux.

Le

La sélection de la rédaction

Paris: New Year’s greetings from French President Emmanuel Macron
5min

Politique

Sur quels sujets Emmanuel Macron pourrait-il organiser un référendum ?

Alors qu’Emmanuel Macron a une nouvelle fois évoqué la possibilité d’organiser un référendum sur 2025, plusieurs sujets pourraient faire l’objet d’une consultation. Néanmoins, le recours à l’article 11 écarte certaines thématiques majeures comme l’immigration.

Le