Marine Le Pen devancerait d'un point Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, avec respectivement 25% et 24%, loin devant François Fillon (18%), selon un sondage Ipsos Sopra Steria diffusé mardi.
Derrière le trio de tête, les Français interrogés placeraient Jean-Luc Mélenchon (14%), Benoît Hamon (12%) et Nicolas Dupont-Aignan (3,5%). Les autres candidats recueilleraient 1% ou moins, selon cette enquête réalisée pour France Télévisions et Radio France.
Au second tour, en cas de duel Le Pen/Macron, le candidat centriste l'emporterait largement sur la présidente du Front national (62% contre 38%).
Emmanuel Macron en meeting le 23 mars 2017 à Dijon
AFP/Archives
A moins de quatre semaines du premier tour, les hésitants sont encore nombreux: 41% des personnes se disant certaines d'aller voter peuvent encore changer leur choix. Elles sont 52% parmi celles ayant l'intention de voter Benoît Hamon, 47% parmi les électeurs d'Emmanuel Macron et 40% chez ceux de Jean-Luc Mélenchon. En revanche, les soutiens de Marine Le Pen et François Fillon sont à peine 18% et 16% à déclarer pouvoir changer d'avis.
Sondage réalisé par internet selon la méthode des quotas du 25 au 27 mars auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatives de la population française de 18 ans et plus.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier revient sur les moyens de financer une augmentation du budget de la défense. Cette dernière plaide pour un recours à l’impôt plutôt qu’à une réduction des dépenses sociales.
Alors que la droite et Renaissance n’ont pas officiellement désigné de prétendant à la mairie de Paris, le sénateur LR de Paris Francis Szpiner a déclaré sa candidature ce jeudi. Incertains sur le cas Rachida Dati, sur les relations avec le camp présidentiel et même sur le mode de scrutin, la droite parisienne temporise à un an du scrutin.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».
La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.