Marine Le Pen arrive en tête des intentions de vote au 1er tour de l'élection présidentielle, devant Emmanuel Macron et François Fillon, qui ne se qualifierait pas pour le second tour, selon un sondage Harris interactive diffusé mercredi.
Avec 24% d'intentions de vote, la présidente du FN devance le candidat d'En Marche! (21%) de trois points et celui de la droite et du centre (19%) de cinq points.
Crédité de 14%, Benoît Hamon devance Jean-Luc Mélenchon (12%) de deux points, selon cette enquête pour France télévisions. François Bayrou est crédité de 5%, Nicolas Dupont-Aignan et l'écologiste Yannick Jadot de 2% chacun.
Si 80% des ceux qui ont l'intention de voter pour Marine Le Pen et 70% de ceux qui optent pour François Fillon se disent sûrs de leur choix, ce n'est le cas que de 50% des électeurs de Benoît Hamon et 49% de ceux d'Emmanuel Macron.
Marine Le Pen en en visite au commissariat le 7 février 2017 à Juvisy-sur-Orge
AFP
Enquête réalisée en ligne du 6 et 8 février auprès de 5.432 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 0,6 à 1,4 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Alors que Sébastien Lecornu est entré hier à Matignon, une enquête Toluna-Harris Interactive révèle que seul un tiers des Français lui accordent leur confiance en tant que nouveau Premier ministre.
En succédant à François Bayrou à Matignon, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu hérite d’une crise politique et sociale. Mais il va également devoir faire face à un dossier institutionnel à haut risque, celui de la Nouvelle-Calédonie. Lors de son passage au ministère des Outre-Mer entre 2020 et 2022, les indépendantistes lui avaient reproché d’avoir maintenu la date du troisième référendum d’autodétermination, mais également sa proximité avec les loyalistes.
Les parlementaires LR veulent négocier avec le Premier ministre et les autres partis du socle commun un « contrat de gouvernement », autour de quelques priorités, avant toute entrée dans la future équipe ministérielle. Sur certains sujets, des LR sont prêts à évoluer et à arrondir les angles.
Alors que le premier ministre va recevoir les responsables socialistes, le PS fait monter la pression et demande à Sébastien Lecornu de se positionner sur leur contre-budget, insistant sur la question du déficit, de la taxation des hauts patrimoines et le pouvoir d’achat. Sur la taxe Zucman, ils sont prêts à lâcher le principe, à condition qu’une autre solution rapporte autant.